TIERS MONDE SAUVY PAYS DEVELOPPEMENT FMI DSK BANQUE MONDIALE cours de SES première terminale sciences économiques et sociales

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LE TIERS MONDE

PERIODE 45 / 75, enjeux entre 2 blocs :

2 camps : 1 camp favorable à des interventions lourdes de l’Etat, collectivisation, planification ; 1 camp pour la propriété privée des moyens de production, développement économique de marché, développement du commerce extérieur / socialistes, développement autocentré, sinon c’est une forme d’exploitation.

Problèmes institutionnels des pays en développement :

1 – Interventionnisme keynésien, l’Etat prend en charge le développement et soutient la demande globale.

2 – Imitation de l’URSS (Union des républiques socialistes soviétiques), Chine, Viêtnam, Corée du Nord.

En 1945, beaucoup de pays latino-américains, mauvais souvenir crise 29, effondrement des prix des exportations.

Courant le plus important, courant volontariste, priorité industrie et non plus l’agriculture, industrie de substitution aux importations (Þ droits de douane, quotas),

FMI (nouvelle direction avec DSK), programme de stabilisation à CT court terme / Banque mondiale d’ajustements structurels long terme.

ROSENSTEIN-RODAN, théorie du « big push », effort massif nécessaire pour le démarrage, (Say, l’offre crée sa demande), grappe de projets industriels, infrastructure et équipements sociaux sont des investissements nécessaires de l’Etat (télécom, routes, écoles, internet, aéroports,...), effet externe des investissements publics, aide extérieure massive / indivisibilité du capital physique, de la demande, de l’épargne.

NURSKE constat, pas de demande solvable, pas d’épargne dans les pays en développement.

Solution : investissement frontal simultané dans tous les secteurs pour augmenter la productivité, l’épargne et la consommation, handicap (désavantage) des pays pauvres, l’effet d’imitation des pays développés, les classes aisées n’épargnent pas suffisamment (exemple le Japon, mode de vie simple), financement pas par l’extérieur mais taxer lourdement l’agriculture (excédent budgétaire).

HIRSCHMAN, il faut concentrer tous les investissements dans une région et dans les branches à effets d’entraînement, pôle de croissance, pôle de développement (région industrielle ou secteur d’activité exerçant un rôle d’entraînement sur le développement de l’économie).

Théorie de ROSTOW (Walt Whitman), économiste américain 1916, il étudie les étapes de la croissance économique (1960), les stades conduisant l’économie à l'industrialisation take off, décollage si taux des investissements ñ 10 % du PIB, industrie, effort d’entraînement 5 étapes :

1 économie traditionnelle,
2 préconditions, infrastructure étatique
3 décollage,
4 phase d’extension et de croissance
5 consommation de masse

Courant STRUCTURALISTE (latino-américain) propose :

1 – Le protectionnisme

2 – Planification étatique dans l’investissement industriel

3 – Réforme agraire

4 – Réforme fiscale

5 – Intégration régionale

(OCDE : Organisation de coopération et de développement économique)

Indicateur du niveau de vie : espérance de vie pays industrialisés 72 ans, sous-développés 50 ans

Structure de la démographie :

1950 : 2/3 de la population mondiale sous développée

1990 : 4/5 pays sous développés, natalité deux fois plus élevés, 40 % ou  - de 15 ans (25 % en Europe), près de deux milliards d’urbains, urbanisation : exode rural
2000 : voir le développement de la Chine et de l'Inde

Simon KUZNETS, mécanismes de la croissance

CFA (franc) Communauté financière africaine (unité monétaire), processus de développement : substitution du K au W, l’investissement facteur important du développement, pays sous-développés doivent recourir à l’épargne extérieure.

Structure politique et sociale : concentration du pouvoir politique et économique, OLIGARCHIE (autorité quelques personnes), urbaine, formation sociale basée sur l’autorité, rituel, soumission, pas d’esprit d’entreprise, Alfred SAUVY, démographe et économiste, population, croissance économique.

Friedrich LIST, économiste allemand (1789-1846), il défendit le protectionnisme, il eut le premier l’idée du ZOLLVEREIN (l’union douanière allemande, association douanière qui, à partir de 1828 et par la volonté de la Prusse, finit par englober l’ensemble des Etats allemands (1842-1854) jouant ainsi un rôle déterminant dans la formation de l’unité allemande.

On  distingue dans le développement 5 étapes :

1 – Etat sauvage

2 – Etat pastoral

3 -  Etat agricole

4 -  Etat agricole et manufacturier

5 -  Etat agricole, manufacturier, commercial

John Richard HICKS, économiste britannique, a formulé une théorie de l’équilibre de la production et de la consommation (Nobel en 1972).

Ecole de la DEPENDANCE

FURTADO, proche des marxistes, révolution = seul moyen pour l’économie du Tiers monde contre les industries nationales à forte intensité de K, accroît les inégalités de revenu (concentration), accroît le dualisme entre secteur moderne et traditionnel.

Pour lui, l’Etat doit intervenir pour contrôler les transferts technologiques plus coopération régionale.

Thèses marxistes, refus radical des mécanismes de marché, de la propriété privée des moyens de production.

Emmanuel : le taux de plus-value est plus élevé dans les pays périphériques que dans les pays du centre,

Franck : chaîne de structure monopolistique du village aux pays développés ; les ouvriers sont exploités par les fermiers qui eux-mêmes sont exploités… jusqu’aux multinationales.

Sa solution : la révolution socialiste pour arrêter le développement du sous-développement.

Samir Amin : la périphérie (main d’œuvre bon marché) fournit des exportations (X) à bon marché, les pays pauvres processus d’accumulation désarticulé et extraverti (enclaves modernes plus majorités dans la misère).

Le secteur moderne est tourné vers la production de biens exportés ou pour les classes riches, pas d’intégration du secteur traditionnel.

Les profils sont rapatriés vers le centre, pas de mécanisme de marché à l’intérieur du pays.

Samir Amin propose :

1 – Suppression radicale du marché

2 – Collectivisation

Protectionnisme, planification, création de pôles industriels.

Samir AMIN : économiste égyptien (1931). S’efforce de montrer que le système économique mondial est construit sur des relations asymétriques entre le « centre » dominant (les pays développés) et la « périphérie » dominée (les pays du tiers-monde). Jusqu'à quand ? (voir le développement de la Chine de nos jours et des moyens de communication en particulier).

Le déterminisme religieux : protestantisme porteur du capitalisme, confucianisme (loyauté).

-         incapacité à franchir des seuils de croissance : rupture structurelle,

G. MYRDAL, sous développement. Processus cumulatif dû  l’exploitation coloniale dév. Des économies dominantes au centre et des économies dominées à la périphérie.

Théorie des marxistes, Rosa Luxembourg (1871-1919), elle fut assassinée au cours de l’insurrection spartakiste qu’elle avait préparée par ses lettres à Spartacus. Elle a développé les concepts marxistes d’impérialisme  et de grève générale et écrit l’Accumulation du capital (Spartacus : chef des esclaves révoltés contre Rome).

SPARTAKISME : mouvement socialiste, puis communiste, allemand dirigé par Karl LIEBKNECHT et Rosa Luxembourg de 1914 à 1919 et qui réunit des éléments minoritaires de la social-démocratie (vaincu par les forces conservatrices).

Samir AMIN recentrage, rupture avec le capitalisme.

AFRIQUE

Crise chronique des cultures vivrière

¼ population sous nutrition / 1/3 malnutrition

Secteur peu productif, projets irréalistes de pur prestige (éléphant blanc) concernent 80% des projets, 20% sont viables (agro-alimentaire, textile) pas d’épargne.

Croissance urbaine, + de 7% par an (Mauritanie 10%)

En 1960, 3 villes de plus de 500 000, en 1975 30 villes (bidonvilles), en 2005 ?

Les causes de l’échec :

Adoption volontariste et mimétique, mise en place infrastructure moderne coûteuse (rail, routes, écoles,...) = vision de prestige, recettes théoriques, solution libérale, marché de cours de masse, processus d’imitation, pays capitaliste, par une stratégie de rattrapage.

Solution marxiste, construction prioritaire d’un industrie nationale (Angola, Ethiopie, Bénin, Congo), branches d’une industrie qui entraînent industries connexes (rapports de dépendance ou de similitude), coût d’entretien de maintenance, exemple plan sucrier en Tanzanie.

Financement par des prélèvements agricoles, dépendance technologique financière (épargne extérieure)

Dette = 5 milliards de dollars en 70, actuellement 200 milliards de dollars,

Echec de l’agriculture, favoriser l’assolement (division), technique de relation symbiotique,

Contraintes organisationnelles : surévaluation de la monnaie africaine, taux de chômage défavorable aux X (exportations), pas de logique de rentabilité, système communautaire, balkanisation de l’Afrique,

L’ENDETTEMENT DU TIERS MONDE

1 dette privée (sans garantie du gouvernement), dette publique :  multilatéraux (Banque mondiale), bilatéraux (COFACE)

Club de Paris depuis 76 regroupe des créanciers publics ainsi que des représentants du FMI, Banque Mondiale. Il négocie des accords de réaménagement de la dette publique vis-à-vis de créanciers publics (Etats ou organismes publics internationaux ou de la dette privée garantie par un organisme public. Mécanisme : un accord cadre fixe des principes généraux du réaménagement et il est complété par des accords bilatéraux entre le pays endetté et chacun de ses créanciers (acceptation possible d’un plan d’ajustement structurel, PAS, préconisé par le FMI).

Club de Londres, réunit des banques commerciales privées détenant des créances sur des agents privés ou publics du Tiers-Monde, les 4/5 des dettes renégociées au cours des années 80 l’ont été dans le cadre du club de Londres.

Les origines de la dette :

-        taux d’intérêt, si taux d’intérêt est supérieur au taux de croissance des X, le pays ne pourra jamais rembourser sa dette, première cause : récession mondiale et politique monétaire américaine

-        interne, mauvaise gestion, financement somptuaire de palais...

-        dette = transfert de devises, le pays doit payer les charges de la dette en devises

-        effet de confiance, primes de risque élevées

-        marché secondaire des créances bancaires, échanges de créance avec une décote permet de mesurer le degré de confiance des investisseurs (+ le prix du marché secondaire est bas, + le pays est incapable de régler ses engagements)

-        sommet de Venise, G7, club de Paris devait alléger la dette pays plus pauvre

-        termes de Toronto, 92, allègement pouvant aller jusqu’à 50 % des charges de la dette

-        89, plan BRADY, négocier des accords pour restructurer la dette commerciale avec des coûts et avantages pour les banques :

1 – rachat avec décote
2 – échanges contre obligation

http://fr.wikipedia.org/wiki/Tiers_monde
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