INFLATION DEFLATION DESINFLATION KEYNES BRETTON WOODS HAYEK AFTALION ROBINSON FRIEDMAN cours de SES première terminale sciences économiques et sociales

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INFLATION ET SMI

Principes de Bretton Woods

Keynes proposa 1 clearing union (chambre de compensation technique de règlement des dettes mutuelles entre parties, entreprises, banques, nations, par annulation réciproque des dettes d’un même montant et paiement limité au solde si les dettes sont inégales).

Etalon de change or gold exchange standard : les monnaies sont convertibles en une monnaie de réserve internationale (dollar) et la monnaie de réserve offre la garantie d’être elle-même convertible en or.

Le principe des parités fixes, taux de change de monnaies / dollar ne peut fluctuer de plus de 1% (1 $ = 33g d’or fin), sinon dévaluation ou réévaluation.

$ = monnaie interne et externe

de 1944 à 1958, non fonctionnement des règles de Bretton Woods, manque de 58 => excédent de $, inflation augmente, balance des paiements des USA déficitaire (dépenses civiles et militaires),

"the dollar is as good as gold"

Les européens font leurs règlements en monnaie de réserve internationale ($) ils font des placements en bons du Trésor américain qui rapportent un taux d’intérêt plutôt que de thésauriser de l’or qui ne rapporte rien quand sa valeur reste stable. Les $ refluent vers les USA et alimentent le marché monétaire américain. Les américains créent de la monnaie (déficit de la balance des paiements), les européens et les japonais qui détiennent des créances libellées en $ créent  à partir de ces devises de la monnaie interne (climat inflationniste).

1965 : guerre froide USA / URSS, les soviétiques placent leurs avoirs en $ sur le marché monétaire de Londres, marché de l’euro-dollar, accroissement des liquidités internationales.

la règle de la convertibilité de la monnaie étalon en or n’est pas respectée puisque les détenteurs de $ n’en demandent pas le remboursement en or => augmentation de la masse monétaire => inflation augmente, thèse monétariste.

Le SMI nécessite le déficit permanent du pays offreur de liquidités internationales, sinon les autres pays sont privés de moyens de paiements pour régler leurs échanges.

Keynes aurait voulu que le SMI soit ancré sur une monnaie supra-nationale le BANCOR.

Déficit annulé, balance des paiements USA > réserves d’or USA, les pays tiers créanciers font jouer la clause de convertibilité, $ apparaît surévalué => spéculation, le prix de l’or monte et devient un placement spéculatif.

R. Nixon dénonce les accords le 15 aout 1971, suppression de la convertibilité-or, dévaluation du $.

En 1973, taux de change flottants.

En 1976, accords de la Jamaïque, DTS (droit de tirages spéciaux) émis par le FMI serait la monnaie internationale (panier de monnaies), l’or est banalisé, c’est l’étalon-dollar ($ = 42% du DTS).

Depuis 1971, aucun pays ne peut plus imposer une discipline aux USA, l’inflation propagée par les déficits américains ne rencontre plus de limite. Les importations de pétrole aux USA passèrent de 5 à 84 milliards de $ entre 1973 et 1980, ce qui se traduisit par une amplification de la portée de $ qui contribua à l’inflation dans les pays étrangers industrialisés (supérieur à 15%).

Les pays producteurs en pétrole placèrent leurs créances sur le marché de l’euro-dollar passant de 200 milliards de $ en 73 à 1000 milliards de $ en 1980.

Lorsqu’une monnaie se dévalorise, l’existence de parités fixes constitue un élément sûr d’appréciation du gain spéculatif au moment de la dévaluation officielle. La Banque centrale doit intervenir pour maintenir la parité de la monnaie, elle ne peut se défaire de toutes ses réserves de monnaies fortes, le système explose.

Pour décourager la spéculation un pool de l’or avait été constitué en 1962 par un groupe de dix banques centrales pour préserver la parité de 35 $ l’once.

Supprimé en 1968 et remplacé par le double marché des changes le cours officiel était maintenu uniquement pour les opérations entre banques centrales.

Les causes :

Inflation = inaptitude à rétablir l’équilibre flux monétaires et flux réels, l’inflation traduit un déséquilibre, dérèglement du marché.

Pour Keynes, excès de demande / offre en situation de plein-emploi

Composantes de l’inflation :

1 - Déthésaurisation, facilité de crédit, anticipation des prix par les consommateurs,

2 - L’investissement, si financé par la création monétaire

3 - Exportation, demande étrangère + demande nationale => entrée de devises => création monétaire inflationniste

I. FISHER, l’accroissement de la masse monétaire est responsable de l’inflation,

M. FRIEDMAN, les encaisses excédentaires alimentent la hausse des prix, (l’accroissement de la masse monétaire est la conséquence et non la cause).

L’inflation par les coûts

-    Salariale, la hausse du salaire => hausse des coûts des entreprises
-     Taux d’intérêt, freinent l’investissement, favorisent l’épargne
-     Matières premières, pétrole, matière première = demande rigide

L’inflation en tant que facteur de régulation

1 - L’école de la Régulation, inflation est un phénomène indissociable du fonctionnement mécaniste monopoliste,

M. AGLIETTA, les salaires sont déterminés par la négociation collective, les salariés sont victimes de l’illusion monétaire, fuite devant la monnaie,
A.    COTTA, favoriser l’investissement avec une épargne liquide

Les conséquences :

-  Finances la croissance économique après guerre, l’expansion à court terme
-  Echange monétaire augmente, fonction étalon de la monnaie diminue réserve de valeur diminue
=> érosion monétaire,   incite les agents à faire circuler rapidement la monnaie,
=> accroissement des prix
-   répartition des revenus, avantage les débiteurs au profit des créanciers
-   balance des paiements, exportations difficiles, importations faciles, développe le protectionnisme

Les politiques de lutte contre l’inflation

1 – blocage des prix, anti-économique

2 – budgétaire et fiscale, réduire le revenu disponible, réduction des dépenses publiques (moins d’argent dans le circuit).

- politique monétaire et de crédit, les banques ont le pouvoir de créer de la monnaie, hausse du taux de réescompte, politique de l’open market => intervention de la Banque centrale sur le marché monétaire où elle peut intervenir en achetant ou en vendant des titres contre des liquidités,
- contrôle du crédit
- politique de contrôle des revenus

LA DESINFLATION

DEFLATION

Contraction des grandeurs économiques nominales, baisse des prix, des salaires, réduction de la masse monétaire (risque de baisse de la demande, la production, l’emploi), la déflation n’est ni l’opposé de l’inflation (hausse des prix), ni synonyme de désinflation (ralentissement de l’inflation).

DESINFLATION

Ralentissement de l’inflation, le taux d’inflation diminue sans devenir nul ou négatif, la hausse des prix continue, mais à un moindre rythme.

(Le ralentissement des coûts salariaux apparaît comme un facteur décisif de la désinflation).

Politique de désinflation compétitive, en France, depuis 1983, elle vise à réduire le différentiel d’inflation avec les principaux partenaires (Allemagne), conforter le franc (UEM), restaurer la compétitivité-prix des exportations, desserrer la contrainte extérieure. Elle correspond à un refus de relancer l’activité par une politique keynésienne de soutien de la demande globale.

F.A. HAYEK : puisque la demande de moyens de production dérive de l’épargne, la causse immédiate de la crise est une insuffisance de l’épargne.

Albert AFTALION : idée que la construction des biens d’équipement demande du temps.

Demande biens de conso augmente => capacité de production ne peut-être augmentée immédiatement.

Joan ROBINSON : lien entre le taux de croissance de l’économie et la répartition du revenu national.

Le taux du profit est déterminé par le taux d’investissement.

Nicholas KALDOR :  relation inverse : le taux d’investissement dépend du taux des profits, l’investissement serait déterminé par le taux du profit (mécaniste).

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