POLITIQUE ECONOMIQUE Politique budgétaire Keynes demande effective anticipations investissement multiplicateur DEPENSES SOCIALES Bismarck Beveridge DEVALUATION POLITIQUE MONETAIRE cours de SES première terminale sciences économiques et sociales

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LA POLITIQUE ECONOMIQUE

Les politiques de relance par la demande solvable, 1950/1970

Rôle de l’Etat, préceptes keynésiens :

Politique budgétaire : pensée keynésienne critique (loi de Walras ou théorie de l’équilibre général (O et D) s’équilibrent après un processus de tâtonnement et conduisent à un équilibre général socialement souhaitable, Pareto).

Approche de Keynes, ce qui compte c’est la demande effective. Ces anticipations des entrepreneurs ne suffisent pas => relance par le déficit budgétaire, taux d’intérêt faibles pour favoriser l’investissement.

Un effet multiplicateur (politiques de taxe cut aux USA).

Loi de Wagner, « loi de l’extension croissante de l’activité publique ou de l’Etat ».

La complexification de la vie économique rend nécessaire l’intervention de l’Etat, (réglementation, protection, administration, éducation, action sociale,...), augmentation des prélèvements obligatoires.

DEPENSES SOCIALES :

USA, choix du consommateur / Allemagne, Bénélux (Bismarck), cotisations obligatoires assises sur les salaires, Grande-Bretagne, Beveridge : universalité (couverture de tout le monde) + principe d’unicité, service unique de sécurité sociale + uniformité des aides (fonction des besoins et non pas des revenus),

POLITIQUES INDUSTRIELLES :

USA, politique de concurrence (contre les concentrations), douanière, fiscale favorable à la recherche privée, aux hautes technologies.

Japon : orientation de l’investissement par l’Etat (MITI), aide aux exportations, limitation importations

Allemagne : économie sociale de marché, cartellisation, consensus social, libéralisme de marché, PME, syndicat, modèle rhénan

France : tradition centralisatrice, colbertisme industriel (E. Cohen), industrie forte, main-d’œuvre peu qualifiée, énergie bon marché + nucléaire, production de masse, financement administré / grands projets, indépendance technologique, économie planifiée, compromis social inflationniste -> années 1970

1970 : redéploiement, modernisation, politique de filières (et non de créneaux)

1983 : politique libérale, rigueur (L. Fabius)

POLITIQUE MONETAIRE :

modèle IS-LM

Equilibre entre Offre et Demande de monnaie

Politique keynésienne : déplacement courbe IS, nouvel équilibre interne de revenu et de taux intérêts, il faut mener en même temps une politique monétaire expansionniste : pour atteindre l'équilibre.

Taux d’intérêt favorable à l’investissement et à l’activité économique.

France, économie d’endettement, contrôle monétaire, adapter la quantité de crédits réescompte, 71 : politique d’OPEN MARKET, 1973 : encadrement du crédit : 1986 (les en cours des banques ne doivent pas augmenter).

DEVALUATION :

Dans un système de parités fixes, modification officielle à la baisse de la valeur d’une monnaie pour améliorer le déficit commercial. (flottants : dépréciations).

Déficit de la balance commerciale => déficit des opérations courantes => pression à la baisse sur le cours de la monnaie

Objectif : améliorer le solde extérieur par une action sur les volumes par le biais des prix.

Lorsque la compétitivité repose moins sur les prix que sur la nature des produits, les effets néfastes de la dévaluation risquent de l’emporter sur les effets positifs. + condition : l’inflation ne doit pas annuler le bénéfice de la variation du taux de change.

La dévaluation fait augmenter le coût des produits importés, ce qui attise l’inflation, l’inflation engendre à son tour un maintien du déficit extérieur ce qui peut conduire à une nouvelle dévaluation. Le constat de l’échec de la dévaluation explique le progrès des politiques de monnaie forte.

POLITIQUE DES PRIX :

Politique économique de réglementation (car imperfection des marchés)

- Situation de monopole naturel, intervention de l’Etat pour maintenir des prix raisonnables (exemple : distribution eau, gaz, électricité,...).

Trop de concurrents portent préjudice à l’activité elle-même, réglementer en freinant la concurrence (télécom, transports aériens, internet,...).

2 - Les besoins fiscaux des Etats augmentent, la source de financement se tarit :

Solutions

1-   Impôt sur le revenu (48% des ménages exemptés) concentré sur les catégories moyennes ;

2-   Impôt indirect, TVA, se heurte à l’effet inflationniste,

En France 44 % des cotisations sociales pénalisent les industries de main-d’œuvre (baisse sur les salaires des ouvriers peu qualifiés)

35 % TVA

14%  Impôt sur le revenu

7%    Impôt sur le K / K sous imposé, favorable à la substitution K / W

W.J. Baumol, Y.-C. Panzar, D. Willig

Déréglementation (critique de la politique keynésienne)

Théorie des MARCHES CONTESTABLES, le degré de concurrence est fonction de la possibilité qu’ont les entreprises non présentes sur le marché d’y entrer et de contester la position acquise par les entreprises en place.

Un marché contestable est un marché qui réunit deux conditions :

-         une liberté d’entrée (concurrence pure et parfaite)

-         une liberté de sortie

Les entreprises qui sortent après une tentative d’entrée ratée ne doivent pas risquer un montant de pertes trop important + les coûts de sortie (= frais engagés pour se lancer sur le marché) sont faibles + les entreprises extérieures sont prêtes à tenter une entrée, le marché est contestable.

Plus les coûts sont élevés, moins elles le sont : le marché n’est pas contestable.

Les producteurs présents sont amenés à agir comme en situation de concurrence pure et parfaite, ils ne peuvent durablement réaliser des profits exorbitants sous peine de voir rapidement entrer sur le marché les concurrents potentiels attirés par le profit.

La théorie veut montrer que la réalisation de la concurrence pure et parfaite ne dépend pas d’abord du nombre de producteurs mais de la liberté d’entrer et de sortie sur les marchés. Il faut donc préserver les conditions de la contestabilité.

Ecole du PUBLIC CHOICE, courant de pensée néolibéral, début 1970, J. BUCHANAN, G. TULLOCK analyse fondée sur le comportement rationnel, critique de l’efficacité de l’intervention étatique.

Au lieu de considérer que la décision politique obéit à sa logique propre et qu’elle est exogène pour l’économiste, les décisions politiques dépendent d’un calcul, d’un raisonnement comparant coûts et avantages. L’offre et la demande d’Etat ne correspondent ni à l’intérêt général, ni à un optimum économique. Elles reflètent des intérêts particuliers et sont tirées vers le haut. La production mise en œuvre par l’Etat se fait donc au prix du plus grand gaspillage social.

Théorie de la CROISSANCE ENDOGENE

Réhabiliter les politiques de dépenses publiques

4 facteurs accumulables :
1 capital physique
2
capital humain
3 K immatériel
4 K public

à long terme rendements croissants, les dépenses sont sources d’externalité positive.

La croissance nécessite des investissements à long terme, nécessité de l’épargne monétaire plus du temps (activité non immédiatement rentable) mais à long terme profitable pour l’économie.

Politique de désinflation compétitive :

Coût en matière d’emploi, indexation des salaires, diminution coût salarial, risque de désindustrialisation.

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