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L’OPINION
PUBLIQUE :
Indications
bibliographiques : (non exhaustive) Patrick
CHAMPAGNE, Faire l’opinion, 1990 Edgar
MORIN, La rumeur d’Orléans, 1969 Jean
PADIOLEAU, L’opinion publique, 1981 Vincent
PRICE, Public opinion, 1992 Jean
STOETZEL, Alain GIRARD, Les sondages d’opinion publique,
1973 Judith
LAZAR, L’opinion publique, 1995 Et
bien sûr… « L’opinion
publique n’existe pas », Les Temps modernes, 1973 in
Questions de Sociologie (84) de Pierre
Bourdieu I
– DEFINITION : .
Manière de penser la plus répandue dans la société. .
Ensemble des attitudes d’esprit dominants dans la société
(à l’égard des problèmes généraux, collectifs et culturels). D’un
point de vue sociologique, l’opinion publique doit être comprise
comme un processus social qui s’articule dans le temps
(processus de communication complexe). Processus
qui intègre : des relations
interindividuelles, le
mécanisme de communication actuel (les mass medias). Phrase
introductive. Tocqueville :
« C’est de plus en plus l’opinion qui mène le monde ». Un
petit rappel historique : En
Grèce, à Athènes, on parle de Vox Populi ou voix du plus
grand nombre de citoyens d’Athènes. C’est
l’invention de l’imprimerie au XVe siècle et la naissance
du protestantisme qui permettent à l’opinion publique de
prendre une place importante dans les démocraties. Démocraties
parlementaires -
Naissance
classes moyennes -
Bourgeoisie
® émergence de l’opinion publique -
Alphabétisation -
Moyens
de communication de masse II
– LA MESURE, LES ETUDES : G.Michelat,
M.Simon, « Sondages et analyse sociologique du
vote », Science et théorique de l’opinion publique,
hommage à Jean STOETZEL, H.
Blumer, « L’opinion publique d’après les enquêtes
par sondage », Padioleau Sonder
l’opinion publique ! On
souhaite ainsi connaître les réactions du public face aux choix
politiques, mais aussi commerciaux (produits), les sondages fournissent
des points de repère sur l’état d’esprit des différentes catégories
de la population. Domaines
d’applications : sociologie du comportement électoral, qui
vote pour qui ? existe-t-il des systèmes cohérents d’opinions
d’attitudes, de valeurs ? Le
début des sondages d’opinion en France : 2 noms à citer :
LAZARSFELD aux Etats-Unis, et
J. STOETZEL en France, (fondateur de l’IFOP
en 1938, recours aux enquêtes statistiques qualitatives). « Grâce
à eux, (les sondages), les hommes d’Etat disposent d’un moyen
d’information à la fois plus souple et plus continu que les consultations
électorales, auxquelles ils ne sauraient en aucun cas se substituer ». J. STOETZEL, A. GIRARD III – CRITIQUES, LIMITES : La
sommation des réponses aboutit très souvent à additionner des
grandeurs hétérogènes. Si le procédé est objectif, P.
Bourdieu et P. Champagne montrent que la problématique
est choisie par le commanditaire de l’enquête et non par la personne
interrogée. Le
sondage donne une photographie à un moment donné qui est
fonction du contexte et des questions posées… il y a risque « d’instrumentalisation »,
de propagande, … ( et de domination). En
guise de conclusion, le nom de l’auteur est à découvrir… « Il
arrive souvent que l’on induise la réponse à travers la façon
de poser la question ». « Cette
opinion est un artefact pur et simple dont la fonction est de
dissimuler… ». « Finalement
une élection est l’agrégation d’espaces tout à fait différents ;
on additionne des gens qui mesurent en centimètres avec des gens
qui mesurent des kilomètres… » L’opinion
publique couvre un champ large. Les sondages d’opinion ne sont
qu’un moyen technique (critiquable). Il faut s’intéresser au processus,
comment l’opinion publique se structure-t-elle ? Les relations
interindividuelles interviennent (conversations, débats…), même
dans une société fortement médiatisée (comme la nôtre). |
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