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Investissement et InflationINVESTISSEMENT est l’opération consistant à augmenter la capacité de production, soit en modernisant, en créant de nouveaux équipements, en développant la recherche, formation… INFLATION est un déséquilibre entre offre de biens et de services d’une part et la quantité de monnaie disponible, elle se manifeste par la hausse généralisée et cumulative des prix. L’investissement n’est pas inflationniste dans le système capitaliste concurrentiel du 19ième siècle. Théoriquement Pour J.B. Say, l’offre crée sa propre demande, l’offre de biens de production est quasiment instantanée par rapport à la demande biens de production, pas de déséquilibre, pas d’affectation sur les prix. Pour L. Walras, l’offre précède quelque peu la demande, pas d’inflation, une condition est nécessaire : l’investissement doit être financé par de l’épargne préalable. Pour les classiques et les néo-classiques, cette condition est réalisée, puisque toute dépense se répartit entre dépenses de consommation et d’investissement. Il n’y a pas comme chez Keynes, ni épargne thésaurisée (déflation), ni épargne ex-post financée par du crédit ou du déficit budgétaire (inflation). L’investissement devient inflationniste dans le capitalisme concurrentiel qui précède la crise des années 1930. 1914/18 La production d’armement est supérieure aux capacités d’épargne, elle est financée par l’inflation, l’inflation compense l’absence d’épargne.
En France, taux de croissance du PIB au 19e siècle = 2 %, entre 1945 et 1973, il passe à 5,5 %. Consommation de masse, crédit à la consommation, les ménages s’endettent. Thèse DENIZET Les entreprises empruntent, donc elles sont fonction des taux d’intérêt, les frais financiers augmentent leurs coûts (inflation), elles ont recours à l’autofinancement donc elles augmentent leurs prix pour avoir des marges suffisantes. L’inflation stimule l’investissement. L’accroissement de l’endettement n’est supportable que du fait de la continuation de taux d’inflation élevés. Les entreprises répercutent la hausse des salaires sur leurs prix de vente. L’investissement et l’inflation L’investissement = FBCF dénommé (formation brute de capital fixe) consiste à accroître une capacité de production : augmenter le nombre (investissement de capacité), moderniser (investissement de productivité), recherche + formation (investissement immatériel). La crise de la croissance, de l’investissement, de l’emploi :
Aujourd’hui, c’est moins l’accumulation de capital que la maîtrise des technologies de pointe et des innovations qui sont à la base du développement industriel, l’investissement est de productivité de K et D. (voir internet et la téléphonie mobile) La crise se manifeste au moment où la chute de la rentabilité du K entraîne l’arrêt de l’investissement. Le diagnostic diffère selon que la chute de la rentabilité du K est imputée à la baisse de la demande effective (keynésiens et néo-keynésiens) ou à la dégradation du taux de profit due à une forte hausse des salaires (néo-libéraux). La politique keynésienne, le mécanisme de l’investissement inducteur Un investissement inducteur financé sur déficit budgétaire devrait induire l’accroissement de la demande effective composée Demande de consommation des ménages + Demande d'investissement des entreprises, résorption du chômage. De 1945 à 1970, TrenteGlorieuses période trentenaire qui a correspondu à la mise en place d’un appareil productif colossal de cours de masse. Risque d’augmenter les M (importations) ce qui contribue à l’accroissement de l’endettement extérieur. 30 Glorieuses, croissante forte, inflationniste, hausses salariales alignées sur la hausse du coût de la vie pour maintenir le pouvoir d’achat. 79/80, politique de l’offre qui repose sur la baisse des salaires, leur hausse ne doit pas excéder la hausse de la productivité du travail. J. Chirac en 1986, les taux de profit augmentent mais I (investissement) continue à stagner : 1 – Les entreprises ont utilisé leurs marges bénéficiaires au remboursement des prêts qu’elles avaient conclu à l’époque où les taux d’I étaient très élevés dans un climat hyperinflationniste plutôt qu’à la réalisation d’investissements nouveaux. 2 – Les gains spéculatifs boursiers ont drainé vers la sphère financière des ressources des I L’Allemagne a un déficit budgétaire dû aux besoins et normes de redressement en Allemagne de l’Est : pas de baisse des taux d’I possible. - Moderniser : Théorie du progrès technique, DENISON aux USA en 1950, investissement intellectuel, I immatériel (informatique, internet,...) SCHUMPETER : innovations, rôle « destruction-créatrice » perturbent Aujourd’hui I de recherche, nouveaux produits, gains de productivité en amont, en aval, R et D, mkt, prêt. L’I peut contribuer a accélérer les mutations dans une société qui devient de plus en plus informationnelle, I immatériels en amont et en aval de la production, nouvelle forme d’organisation. |
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