L'entreprise production facteurs de production productivité valeur ajouté cours de seconde SES sciences économiques et sociales

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Les hommes produisent :

 

I/ L’entreprise, l’administration :

Définition :
c’est une unité économique qui combine les facteurs de production pour produire des biens et des services destinés à être vendus sur un marché. L’entreprise est l’unité fondamentale de l’économie de marché, mais l’hétérogénéité des entreprises pose un problème de classification.

1-1/ Les formes de l’entreprise

On peut classer les entreprises par l’importance de leur effectif. On distingue les PME (petites et moyennes entreprises) des grandes entreprises. On peut classer les entreprises par la nature de leurs activités (ex : prestation de services, fabrication automobile…). On peut enfin faire une classification juridique et on distingue donc différents types.

a/ L’entreprise individuelle

Un seul propriétaire est entièrement responsable et travaille dans son entreprise. Exemple : entreprises agricoles, artisanales, petits commerçants, cabinets médicaux… Ces entreprises font partie des PME et ont donc moins de 500 salariés. Il existe des cas particuliers, par exemple les entreprises unipersonnelles à responsabilité limitée (EURL).

b/ Les entreprises sociétaires

On distingue les sociétés de personnes et les sociétés de capitaux.

Les sociétés de personnes 

Elles sont formées de plusieurs personnes qui sont responsables solidairement de leurs biens.

Les sociétés de capitaux 

Ce sont des sociétés constituées par apport de capitaux. La responsabilité des propriétaires se limite à leur apport. SARL (sociétés à responsabilité limitée) : date de création : 1925. Les associés ne sont responsables qu’en rapport de leur apport. Le capital maximum est de 60 000F. SA (sociétés anonymes) : date de création : 1867. Elles doivent comporter au minimum 7 actionnaires et un capital de 250 000F. La responsabilité des actionnaires se limite à leur apport et le rapport est divisé en actions. Chaque action donne droit à une voie. L’assemblée générale de l’entreprise désigne le conseil d’administration. L’actionnaire peut vendre ses actions. Cette vente s’effectue en bourse. L’actionnaire reçoit chaque année une part de bénéfices.

c/ les entreprises coopératives

Les propriétaires de la coopérative sont des associés. Ils peuvent y travailler. Leurs actions sont sociales et économiques. Une partie des bénéfices est réinvestie dans la coopérative et l’autre est distribuée aux coopérateurs. Exemple : la FNAC, la CAMIF, AlterEco,...

1-2/ les entreprises mixtes et l’administration

des entreprises qui sont la propriété de l’Etat, par exemple la Poste, la SNCF, EDF, GDF,...

Les entreprises mixtes

Leur capital est un mélange de capitaux privés et publiques. L’Etat en général, détient la majorité des actions et garde ainsi le pouvoir de direction.

Exemple : France Télécom, Air France, Renault,...

l’administration

Les administrations sont des unités de production qui produisent des services gratuits ou quasi-gratuits. Le but n’est pas la recherche du profit mais de rendre service au publique. Par exemple la sécurité sociale est une administration qui est financée par les cotisations sociales.

II/ Les fonctionnements économiques de l’entreprise :

L’entreprise combine capital et travail pour produire des richesses. L’entreprise achète des biens intermédiaires, du travail sur le marché de l’emploi, du capital (machines, etc…). On dit que l’entreprise combine les facteurs qui permettent la production : le travail et le capital.

2-1/ l’entreprise combine capital et travail

facteurs de travail (L) produits, biens production capital (K) production et services

a/ le facteur travail

Il désigne une activité humaine. L’activité peut être salariée dans le cadre d’une entreprise, la rémunération du travail est le salaire. L’activité peut être indépendante, c’est le cas pour les agriculteurs, artisans, professions libérales. La rémunération est en général un revenu mixte Le travail peut être domestique, ce type de travail n’est pas rémunéré.

b/ le facteur capital

Le capital est un bien qui a la capacité de produire un produit ou du revenu pendant plusieurs années. C’est par exemple la somme d’argent que des actionnaires ont mis à la disposition des entreprises. Le capital technique est l’ensemble des moyens matériels (terrains, bâtiments, machines…) et immatériels (logiciels qui permettent à l’entreprise de fonctionner.

  Matériel immatériel

K fixe (sert plusieurs fois)

Biens d’équipement brevets
  terrain Logiciels informatiques
  bâtiments  
K circulant Matières premières  
  Energie, électricité  

c/ Les facteurs sont substituables

Pour produire un bien ou un service, on utilise différentes combinaisons de capital et de travail. On peut modifier ces combinaisons en ajoutant des machines ou en augmentant la main d’œuvre par exemple.

  Combinaison n°1 Combinaison n°2
Machines 2 3
Travailleurs 3 2

On substitut du travail au capital (combinaison 1)

On substitut du capital au travail (combinaison 2)

L’entreprise détermine ensuite son chiffre d’affaires

Chiffre d’affaires (CA) = prix x quantité vendue

Bénéfice = CA – coûts de production

Coûts de production : matières premières, énergie Salaires

Exemple : l’entreprise « BIL » fabrique 10 000 stylos à 20 F et en vend 50 000

CA = 50 000 x 20 = 1 million

On introduit une autre notion importante dans le calcul des résultats de l’entreprise qui est la valeur ajoutée. La VA est l’unité économique égale à la production de cette unité moins les consommations intermédiaires (CI). Ces CI sont constitués par les biens et les services détruits ou transformés dans le processus de fabrication.

VA = CA – CI

Exemple : les CI sont de 300 000F, donc quelle est la VA ? VA = 700 000 F

2-2/ l’efficacité productive de l’entreprise La productivité est un indicateur d’efficacité. Tout calcul de productivité met en rapport le volume de la production réalisé avec une quantité de facteurs de production. On obtient les différentes formules suivantes :

Productivité travail = production L

Productivité capital = production K

Productivité globale des facteurs = production = gain de productivité K+L

L’augmentation de la productivité ou gain de productivité a permis d’augmenter les richesses des pays. La VA de l’entreprise doit être partagée entre tous ceux qui ont contribué à son apparition.

Les salariés La rémunération des salariés permet la reproduction de la force de travail

Le bénéfice Il permet aux actionnaires d’avoir une rémunération de leur capital investi. On obtient le tableau suivant :

Impôts Dividende Réserves provisoires amortissement
taxes actionnaires investissement  

L’entreprise répartit la VA. Elle peut en profiter en période de croissance pour augmenter les salaires et elle doit obligatoirement rémunérer l’état sous forme d’impôts et les actionnaires sous forme de dividende.

III/ le travail et les relations humaines dans l’entreprise :

3-1/ Etude de l’organisation scientifique du travail

a/ le Taylorisme

F.W Taylor (1856-1915) invente l’OST (organisation scientifique du travail. L’OST est une double division du travail.

Une division verticale : séparation entre conception du travail effectué par le bureau des méthodes et l’exécution par les ouvriers spécialisés, en général non qualifiés.

Une division horizontale ou parcellisation des tâches. Chaque ouvrier effectue une tâche simple et répétitive en un minimum de temps. Taylor fait un constat : il remarque chez les ouvriers la « flânerie systématique ». Pour lui, il faut séparer le savoir et le faire, la conception et l’exécution. Chaque opération est décrite, chronométrée, décomposée en vue de simplifier, accélerer le montage et la fabrication. Le résultat, c’est meilleure méthode, la norme (one best way).

Les spécialistes préparent le travail, les exécutants (ouvriers) respectent la méthode. Le travailleur est rémunéré selon ses efforts (prime possible en cas de dépassement).

b/ Ford

Il souhaite intensifier le travail. Il introduit donc le travail à la chaîne. En 1913 il installe une chaîne de montage automobile dans son usine de Detroit. Les pièces et matériaux circulent sur un convoyeur. L’ouvrier est soumis au rythme de la chaîne. Ils sont immobilisés face à la chaîne en mouvement. Ford, pour motiver ses salariés accordait de hauts salaires (5 $ par jour). Ce système s’appelle le Fordisme.

3-2/ Les relations humaines dans l’entreprise

a/ L’expérience

Dans la Western Electric Company, les dirigeants décidèrent d’améliorer les conditions de travail. On fit une expérience entre 2 groupes. Dans une salle on augmentait l’éclairage, dans l’autre on ne changeait rien. Résultats : la productivité avait augmenté dans les 2 groupes. La productivité reste la même. On fait ensuite varier différents facteurs (salaires, pauses, horaires). On remarque une augmentation de la productivité.

Le fait d’être observé, se conformer aux attentes des autres, vouloir se valoriser, se mettre en avant, être écouté.

L’école des relations humaines s’oppose au Taylorisme. Il n’y a pas que l’appât du gain qui compte, l’entreprise est aussi un système social où il faut prendre en compte la motivation des salariés. Le salaire au rendement ne suffit pas.

b/ La recomposition des tâches

L’enrichissement des tâches permet de rendre le travail plus intéressant. L’élargissement des tâches, c’est à dire la rotation de poste en poste permet de ne pas accomplir toujours le même travail mais procure une variété dans les tâches proposées aux salariés.

Eemple : Volvo En Suède, dans l’usine Volvo, les ouvriers travaillent dans des groupes autonomes qui leur permettent une plus grande liberté dans la réalisation de leur travail. De plus, les salariés participent à diverses organisations pour défendre leurs droits.

Délégué du personnel Comité d’entreprise Délégué syndical Comité pour l’hygiène, la sécurité et les conditions de travail
1936 transmet les revendications 1945 œuvres sociales + avis sur le fonctionnement de l’entreprise 1968 négocie les accords collectifs 1982 surveillance contrôle

3-3/ Les industries nouvelles

a/ l’expérience japonaise

OHNO, ingénieur de la société TOYOTA trouve de nouveaux principes d’organisation.

Fabrication à la commande (just in time). Cela permet de produire uniquement la quantité nécessaire (pas de stock). Diminution des coûts et utilisation du KanBan (ou système de gestion des stocks par l’aval). KanBan = étiquettes de remontée de l’information. L’aval informe l’amont. C’est une production en « flux-tendus ».

OHNO instaure la méthode des 5 zéros pour éviter les surcoûts :

0 défaut 0 panne 0 papier 0 délai 0 stock

Les japonais inventent des cercles de qualité qui permettent d’augmenter la qualité des produits manufacturés. Les cercles de qualité permettent d’améliorer la qualité des produits. Tous les participants à la fabrication du produit peuvent donner leur point de vue.

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