CULTURE, rapports interculturels,
acculturation, pratiques culturelles, contre-culture, sous-culture, conflits,
distinction, reproduction, capital culturel, cours de seconde première
terminale SES sciences économiques et sociales bac ES sociologie
sciences sociales Durkheim Bourdieu ![]() |
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LA CULTURE ET LES PHENOMENES
CULTURELS
I – Qu’est-ce que la culture ?
Le terme peut s’appliquer à :
L’attention est portée aux mythes, notions, images et modèles répandus dans certains groupes sociaux (culture populaire, culture d’élite, communautés,...) et par certains canaux de diffusion du savoir (d'où l'importance des médias en général et de la télévision en particulier) ; la culture de masse est simultanément celle qui est transmise par les médias (surtout la télévision) et celle qui s’adresse à un large public. Pour y voir plus clair, il est nécessaire de retracer l’origine du terme et cerner ainsi la spécificité de l’approche sociologique. Issu du latin : cultura : parcelle de terre cultivée ou culte religieux (voir différents dictionnaires pour comparer les définitions). Evolution à partir du XVIIe siècle, passage d’un sens propre à un sens figuré, on parle désormais de culture de l’esprit, culture savante. A la même époque le terme culture est en concurrence avec le terme de civilisation. Le mot a une portée plus universelle, il désigne le mouvement collectif qui permet de parler d’un être civilisé, c’est-à-dire adapté à la société dans laquelle il vit. Revenons au mot culture : le sens courant du mot désigne l’ensemble des connaissances acquises par un individu, un groupe social (une communauté) ou une société tout entière. La notion peut se construire sur l’opposition à la nature (sens philosophique) : culture tout ce qui est acquis (par opposition à l’inné), tout ce qui fait des hommes des êtres créateurs de leurs propres conditions d’existence (construit). Tout groupe humain partage une culture dans la mesure où toute société élabore des techniques, des règles de conduite et construit une représentation du monde. La culture a un sens plus neutre que civilisation (voir à ce propos la sociologie allemande). Certains parlent de " sociétés civilisées " (l’Europe, USA,...) en opposition à des sociétés non civilisées, " sauvages ", primitives, primaires, premières,… Cela relève d’une vision ethnocentrique, de l’ethnocentrisme, c’est-à-dire d’une appréciation d’une culture par rapport à une autre et à considérer comme inférieure la culture qui n’est pas la sienne.
On peut retenir trois composants que suppose toute culture :
Culture rock, punk, jazz, (voir les forums sur Internet pour trouver des exemple). La culture, au sens sociologique est constituée des manières de penser et d’agir, de faire, d'expression, propres à un groupe social ou à une communauté. Le mot culture adopte une dimension collective ou générale. La division en classe sociale - les différentes séparations dans les sociétés industrielles selon leurs conditions économiques (voir les analyses en termes de stratification sociale) - placent les individus différemment dans la hiérarchie sociale, nous pouvons penser que la culture n’a pas le même sens pour tous. A t-elle une unité ou existe t-il une multiplication de ses formes au sein d’une même société ? Chaque culture comporte en son sein plusieurs sous-cultures et peut être contestée par une contre-culture. L’expression de sous-culture sert à désigner la culture spécifique à des sous-groupes à l’intérieur de la société globale qui présentent donc avec cette dernière un certain nombre de traits culturels communs mais aussi nombre de traits culturels spécifiques et donc différents. On peut distinguer différentes sous-cultures, en fonction de plusieurs critères. Au niveau de l’espace territorial on identifie des sous-cultures régionales (bretonne, basque, le Midi, le Nord,…) en fonction du milieu social, des sous-cultures de classe, culture populaire, culture d’élite, bourgeoisie,… éventuellement en fonction des critères de sexe et d’âge (sous-culture féminine, jeunes, retraités, fonctionnaires,…). La notion de sous-culture est relative, la culture française peut-être une sous-culture de la culture européenne, etc La sous-culture est l’ensemble des valeurs et de normes et pratiques propres à un groupe, celui-ci partageant les traits culturels essentiels de la société. La culture et les valeurs : croyances collectives, valeurs communes, visions du monde, système de normes, manières de penser, de sentir, d’agir, contre-cultures. II – LES RAPPORTS INTERCULTURELS
Qu’est-ce qu’une contre-culture ? Le terme contre-culture sert à désigner une sous-culture d’une genre particulier : elle se caractérise par le fait qu’elle inverse les normes et les valeurs de la culture dominante contre laquelle elle se définit. Ex : la communauté noire aux Etats-Unis, après-guerre,
refuse progressivement le modèle américain d’intégration
(certains adoptent une action violente : Malcom X, les communautés
sur Internet, la culture gothique,... Contre exemple : mai 68, contre-culture source en particulier, des rapports sociaux moins autoritaires, nouvelle législation (légalisation de la contraception)… 2 – Les rapports culturels entre deux sociétés.
L’aculturation comprend les phénomènes qui résultent du contact direct et continu entre les groupes d’individus de culture différente et qui entraînent des changements dans les modèles culturels initiaux (comprendre les rapports que peuvent avoir les immigrés avec leur nouveau pays d'accueil) Chaque groupe social emprunte certains traits culturels aux autres groupes sociaux par un processus de sélection. Les traits culturels subissent une transformation, une adaptation au nouveau contexte (on garde certains traits de sa culture d'origine et on prend des aspects du nouveau modèle culturel). L’histoire de toute culture peut-être considérée comme un processus permanent de transformation des modèles culturels. Les groupes sociaux peuvent être en conflit pour imposer leur propre
modèle culturel à l’ensemble de la société
(voir l'histoire). Les conflits culturels portent sur le choix du modèle
culturel ("mon modèle est meilleur que le tien")
qui servira de référence à l’ensemble de la société.
Le groupe social qui impose son modèle, souhaite évidemment
le maintenir dans la société et le faire durer. La culture n’est donc pas seulement un héritage social, c’est également un capital (expression de Bourdieu, lire ses livres pour comprendre son analyse qui est complexe) que chaque groupe essaie de valoriser, de mettre en avant. Les conflits culturels qui en résultent sont à l’origine de la transformation de la culture et de la société. III – MODES DE VIE ET STYLES DE VIE 1 Evolution des pratiques actuelles La disparité de pratiques en fonction des PCS est forte
ainsi que les disparités selon l’âge et le sexe. Les activités
de loisirs et les pratiques culturelles occupent une place centrale dans
la vie sociale des 12/30 ans qui bénéficient d’un temps
libre important. Le style de vie : c’est l’ensemble
des comportements, les formes de sociabilité, les normes et valeurs
qui gouvernent la conduite. La notion de genre de vie est associée
en priorité aux conditions matérielles et à l’organisation
de la vie quotidienne (conditions de travail, habitat, types de loisirs). 2 – Les hiérarchies culturelles en analyse de termes de
distinction. |
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