CROISSANCE marginale J. HICKS néokeynésien investissement multiplicateur demande supplémentaire déséquilibre J.  SCHUMPETER désinflation compétitive demande effective cours de SES seconde première terminale sciences économiques et sociales croissance consommation investissements des entreprises prêts bancaires rôle des banques en période de relance

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LA CROISSANCE

CROISSANCE = processus cumulatif d’augmentation de la production, on mesure par l’augmentation du flux de PNB ou du PIB en volume.

F. PERROUX « La croissance est l’accroissement soutenu pendant une ou plusieurs périodes longues d’un indicateur de dimension : le produit global brut ou net en termes réels »

Le PIB est considéré comme un indice synthétique qui permet d’apprécier l’enrichissement de la nation et l’élévation du niveau de vie de ses habitants.

Comptabilité nationale, 3 dimensions :

PRODUCTION, PIB = somme des valeurs ajoutées

Répartition, revenu national = somme des salaires et des profits – les transferts dépense, = somme de la consommation, des investissements et du solde (des X – les M exportations - importations).

Conception mécanique de la croissance : néo-classique

R. SOLOW rémunération du W= productivité marginale du W

                                             K
Si flexibilité des prix la croissance est régulière

J. HICKS : modèle de croissance à l’équilibre

Le modèle HARROD-DOMAR

Modèle de croissance néokeynésien (1939/48), Harrod démontre alors que toute déviation à partir de l’équilibre a tendance à s’accentuer, les taux de croissance anticipés et réalisés, s’éloignent de plus en plus du taux de croissance nécessaire. Il en conclut que le processus de croissance est fondamentalement instable (image du « fil de rasoir » et que la probabilité d’une croissance équilibrée de plein-emploi est, contrairement à ce que pensent les néoclassiques, très faible.

Modèle fondé sur la distinction entre les deux effets de tout investissement : un effet de revenu (création de revenus supplémentaires par le jeu du multiplicateur) et un effet de capacité (augmentation de la capacité de production). Pour que la croissance soit équilibrée, il faudrait que ces deux effets soient égaux : la demande supplémentaire crée par l’augmentation des revenus ouvrant suffisamment de débouchés à l’offre supplémentaire crée par des capacités de production. Domar démontre qu’il n’y a aucune raison pour qu’il en soit durablement ainsi : le système capitaliste est condamné au déséquilibre, puis à la stagnation.

-  J. SCHUMPETER, à chaque phase du développement, les innovations sont destructrices-créatrices,

-  F. PERROUX, monde formé de sous-systèmes inter-reliés, processus d’équilibration en chaîne entre unités actives et espaces différents et inégaux,

-  R. PASSET, développement = processus avec apparition d’un surplus utilisé sur place pour diversifier et complexifier le système développement = croissance complexifiante

Croissance complexifiante, 3 niveaux de développement :

1 – économie de survie, croissance plus ou moins nulle, investissement dans la sphère non économique (cathédrale en Afrique, palais nationaux, grandes avenues,…),

2 – économie de l’avoir et du confort, la croissance est commandée par l’accumulation de biens d’équipement et d’infrastructures (Europe capitaliste au 19e siècle), puis accumulation de biens de consommation durables après la Seconde Guerre mondiale en Occident,

3 – économie informationnelle (comme Internet par exemple, les téléphones portables,...), émergence de besoins immatériels (loisir, culture, santé), substitution de l’information à l’énergie.

accumulation de biens matériels depuis le début du 19e siècle, maintenant, phase de transition.

La recherche de REGULATEURS :

-  FRIEDMAN considère que l’inflation est toujours d’origine monétaire et que pour la réduire il faut contrôler la masse monétaire

-   HAYEK considère que la politique laxiste monétaire keynésienne est à l’origine de crises graves, la hausse des prix traduit mal l’information réelle, l’investissement réel est supérieur aux capacités d’épargne et l’écart est financé par l’inflation (il faut toujours davantage d’inflation pour résorber un peu moins de chômage),

-   LAFFER et les économistes de l’OFFRE montrent qu’au delà d’un certain taux d’imposition, la masse d’impôts encaissés par l’Etat se réduit par suite d’une réduction de l’incitation au W (travail), à l’investissement, les théoriciens de l’offre renouent avec la loi de J.B. Say, l’offre crée sa propre demande, ils sont favorables à toutes les mesures qui permettent de soutenir l’offre, d’accroître la flexibilité des salaires en réduisant le coût salarial.

La politique néo-libérale s’inspire de ces modèles : elle restaure le marché comme régulateur par excellence, l’interventionnisme étatique est admis (voir la politique actuelle du gouvernement).

En 1986, réforme libérale = assainissement économique et financier (réduction des dépenses publiques, allègement des charges des entreprises, désendet

tement extérieur, compétitivité des entreprises. Libéralisation de l’économie, libération des prix, des changes, modernisation des marchés financiers et du système bancaire. Gouvernement Jospin de 1997 à 2002 : privatisation des entreprises.

 

Politique E. Balladur, idée néo-classique que la croissance reliée à l’investissement et qu’il convient de restaurer des profits pour relancer à la fois l’investissement et l’emploi, aligner les salaires sur la hausse de la productivité, diminuer les charges salariales, diminuer les taux d’investissement, continuer une politique de désinflation compétitive.

Dans le modèle keynésien, la croissance du revenu national repose sur la demande effective composée à la fois de la demande de biens d’investissement par les entreprises et de la demande de biens de consommation par les ménages.

Politique de relance, pas dans un contexte d’unification européenne et de globalisation des échanges (risque augmentation des M => augmentation de l'inflation)

PIB : agrégation de la comptabilité nationale fournissant une mesure de la production, il est égal à la somme des valeurs ajoutées augmentée de la TVA grévant les produits et les droits de douane nets

PIB = somme des valeurs ajoutées + TVA + droits de douane - subvention à l’importation

PIB + M = consommation finale + FBCF + variation de stocks + X

PNB : Mesure de la production d’une économie nationale incluant des flux internationaux correspondant à la rémunération des facteurs de production.

On passe du PIB au PNB en ajoutant les revenus de facteurs versés par le reste du monde et en retranchant les revenus de facteurs versés à l’étranger.

J. BODIN au 16e s : « il n’y a de richesses que d’hommes »

A-Y. PORTNOFF, « Le progrès technique détruit l’emploi si on ne l’exploite que pour accroître la productivité des activités d’hier ».

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Croissance_%C3%A9conomique

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