|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
LA
CRISE : Qu’est ce qu’une crise ? CRISE = phase des cycles économiques, caractérisée par une
tendance au renversement de la conjoncture qui passe de l’expansion
à la récession (chute des prix, des revenus, des investissements,
de la consommation…). Libéraux, réajustement, perturbation passagère Pour les néoclassiques, la crise est due à un dysfonctionnement
des mécanismes du marché, les prix doivent réaliser les équilibres. -
Les chocs pétroliers 1973 et 1979, ponction sur le produit
intérieur brut des pays importateurs (prélèvement d’argent),
hausse des prix, déséquilibre de la balance des paiements, -
Emergence des NPI (nouveaux pays industriels) Pour HAYEK, la stimulation
de la demande par la relance et le déficit budgétaire a conduit
à la crise (1945/1973). Les libéraux et certains keynésiens J.MEADE
(école de Cambridge) sont contre l’augmentation de la
part des salaires dans la valeur ajoutée entre 70 et 75 (de
49 à 51%), tandis que le rendement brut du capital baissait
(de 10 à 5%). -
Le club de Rome et les économistes de l’environnement
dénoncent le caractère auto-destructeur de la croissance. -
Pour les keynésiens, la crise résulte du dysfonctionnement
du marché. Pour Keynes,
la crise est une crise de sous-consommation, la croissance vient
buter sur l’insuffisance de demande effective ;
la crise de 1929 apparaît comme une crise de sous-consommation
(pas celle de 1973). Forte sous-consommation des pays du Tiers monde. Les autorités internationales s’efforcent par le recyclage
des eurodollars (+ prêts du FMI), d’accorder des crédits
aux pays du Tiers monde, afin qu’ils puissent absorber une partie
des produits manufacturés. -
Les marxistes pensent que du 19e s au début
du 20e s, le capitalisme obéissait
à un mode de régulation concurrentiel, depuis 29, le
capitalisme obéit à un mode de régulation monopoliste ;
la phase d’accumulation débouche sur une crise de surproduction
(le partage des revenus ne permet plus d’écouler la production). Crise de 1929, passage d’un mode concurrentiel à une régulation
monopoliste de la production (pratique des prix administrés,
salaires négociés, crédit n’est plus assujetti à la base monétaire) => inflation. Pour J.ATTALI, passage
de la croissance marchande à une nouvelle croissance. Pour les marxistes, la crise est un mouvement dialectique,
le fonctionnement contradictoire du système contribue à la mutation
du système. -
Schumpeter, crise = phase de mutation technologique Marxistes => structure /
keynésiens => conjoncture Schumpeter
montre que chaque phase d’expansion du cycle (KONDRATIEFF)
se caractérise par l’émergence d’une innovation destruction-créatrice, L’innovation n’est pas un élément
exogène au système, elle est inhérente. -
E. MORIN, « la vraie perturbation de la crise est le dérèglement »
la crise affecte le système économico-social. A.NEGRI : « la
crise n’est pas le contraire du développement mais sa forme
d’être ». Crise niveau structurel : fonctionnement du système Crise niveau systémique : organisation du système La crise de 1929 R.Boyer « la grande crise », traduit une mutation
du capitalisme. 1 – Les années 20, désordre et prospérité 19e siècle marqué par la domination anglaise,
la guerre de 14/18 a accentué le processus de déclin de l’Europe, Récession en 1921/22 en Grande Bretagne. Winston CHURCHILL rétablit
la convertibilité de la livre en or sur la base de la parité
de 1914, ne peut convertir que sur la base d’un lingot, il sacrifie
l’économie à la monnaie.
En Allemagne, situation d’hyperinflation,
en 1923 l’Allemagne une politique de déflation, retour à l’équilibre
budgétaire, création d’une nouvelle monnaie, le Reischmark,
en 1924, les crédits américains vont affluer.
En France, Poincaré,
inflation jusqu’en 1926, augmentation des importations, cartel
des gauches en 1924/26, avec E. HERRIOT
Taux d’escompte augmente en 1928,
le franc se stabilise, on peut rétablir la convertibilité or,
dévaluation favorable aux X, tire la croissance en 1925, 26,
27.
Deux systèmes monétaires : Gold
Bullion et Gold Exchange standard
GES, l’or sera le seul élément de
réserve internationale L’or = devise clés, le système ne
fonctionne pas, concurrence entre livre et dollar, les pays
vont convertir en or les avoirs, Concurrence entre les prêts américains
et anglais, Après 1924, mouvement de capitaux
supérieur au développement du commerce (le système fonctionne
bien quand une économie est dominante).
La France exige des réparations
à l’Allemagne pour la première guerre ; les réparations
vont empoisonner les années 20, les USA et la Grande-Bretagne
voulaient réintégrer l’économie allemande, les français demandent
un moratoire, Charles Gates DAWES
élabore un plan destiné à résoudre le problème des réparations
dues par l’Allemagne et qui préservait l’équilibre économique
de ce pays (1923). De la crise boursière américaine
à la crise mondiale, 24 octobre 1929, jeudi noir, cours
des actions supérieur au cours de la production, bulle financière
spéculative (la hausse appelle la hausse), contexte des crédits
abondants et peu chers, En 1931, crise financière mondiale,
crise boursière, 3 effets : -
effet de trésorerie,
banque en difficulté -
effet de richesse,
baisse des cours jusqu’en 1932, épargne en hausse En 33, plancher, rechute 1937/38 Commerce : récession américaine + allemande, propagation
mécanique de la crise : 1 - déflation, on essaie de vendre moins cher, 2 - dévaluation, la Grande-Bretagne abandonne l’étalon or 3 - protectionnisme -
rôle du mouvement des K, les K étaient placés à court terme
et transformés en long terme ;
retrait massif de l’Allemagne et l’Autriche => faillite,
flottement de la livre, en France, croissance forte de 1919
à 29, puis récession longue 29 à 39. En 32, nouvelle politique économique, politiques keynésiennes
+ nouvelles formes de régulation sociale (terme à l’époque =
réflation) ; NEW DEAL aux Etats-Unis, réformes de ROOSEVELT
à partir de 1933, intervention de l’Etat dans le domaine économique
et social, 1er NEWDEAL,
réorganisation secteur bancaire et financier, bourse, FED, 2ème NEWDEAL, utilise le déficit budgétaire, taux
de chômage + de 10 %, crise structurelle, en France, passage brutal aux 40 heures, main-d’œuvre plus
substituable, en Allemagne, National-Socialisme, cette doctrine fut
celle du parti ouvrier allemand
national-socialiste fondé par A.Hitler en 1920 et qui,
devenu le parti national-socialiste lui permit d’accéder au
pouvoir en 1933. L’Allemagne refuse la dévaluation, mise en place du contrôle
des changes, politique des grands travaux (autoroutes) financement
par des effets spéciaux conservés par les entreprises (traits). En Allemagne, en 1930, 6 millions de chômeurs, en 1936 :
1,6 million, en 38 200 000 chômeurs. Les causes de la crise de 29 Pour les libéraux + marxistes : crise est due à la rapidité
des marchés, Pour Friedman : baisse tendancielle du taux de profit, Pour les Keynésiens : intervention de l’Etat nécessaire,
le marché ne peut pas repartir tout seul, l’épargne trop importante
+ consommation faible Structure de la distribution trop favorable aux épargnants Régulation crise 29 = grande crise de mutation, passage
d’un mode d’accumulation extensif associé à une régulation concurrentielle
à un mode intensif nécessitant une accumulation administrée
ou monopoliste. Aux Etats-Unis, dès les années 20, accumulation intensive,
développement des gains de productivité, Ford, Taylor, mais
consommation de masse imparfaite, insuffisant, divorce entre
production de masse et consommation de masse => surproduction
classique. |
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|