CRISE DE 1929 ETATS UNIS AMERIQUE USA NYC WALL STREET MARDI NOIR cours de SES première terminale sciences économiques et sociales

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LA CRISE :

Qu’est ce qu’une crise ?

CRISE = phase des cycles économiques, caractérisée par une tendance au renversement de la conjoncture qui passe de l’expansion à la récession (chute des prix, des revenus, des investissements, de la consommation…).

Libéraux, réajustement, perturbation passagère, marxistes, crise de fonctionnement du système en raison des contradictions inhérentes au système.

Pour les néoclassiques, la crise est due à un dysfonctionnement des mécanismes du marché, les prix doivent réaliser les équilibres.

Pour J-B Say, l’offre crée sa propre demande.

-        Les chocs pétroliers 1973 et 1979, ponction sur le produit intérieur brut des pays importateurs (prélèvement d’argent), hausse des prix, déséquilibre de la balance des paiements,

-        Emergence des NPI (nouveaux pays industriels). Le poids des pays en voie de développement dans la production manufacturière mondiale inférieur à 12%.

Pour HAYEK, la stimulation de la demande par la relance et le déficit budgétaire a conduit à la crise (1945/1973).

Les libéraux et certains keynésiens J.MEADE (école de Cambridge) sont contre l’augmentation de la part des salaires dans la valeur ajoutée entre 70 et 75 (de 49 à 51%), tandis que le rendement brut du capital baissait (de 10 à 5%).

-        Le club de Rome et les économistes de l’environnement dénoncent le caractère auto-destructeur de la croissance.

-        Pour les keynésiens, la crise résulte du dysfonctionnement du marché.  Pour Keynes, la crise est une crise de sous-consommation, la croissance vient buter sur l’insuffisance de demande effective ; la crise de 1929 apparaît comme une crise de sous-consommation (pas celle de 1973).

Crise à l’échelle planétaire en raison de l’intégration par la division internationale du travail.

A l’échelle planétaire, le système n’est plus régulé par la puissance qui serait capable d’intervenir pour rétablir les équilibres macroéoconomiques.

Forte sous-consommation des pays du Tiers monde.

Les autorités internationales s’efforcent par le recyclage des eurodollars (+ prêts du FMI), d’accorder des crédits aux pays du Tiers monde, afin qu’ils puissent absorber une partie des produits manufacturés.

-        Les marxistes pensent que du 19e s au début du 20e s, le capitalisme obéissait  à un mode de régulation concurrentiel, depuis 29, le capitalisme obéit à un mode de régulation monopoliste ; la phase d’accumulation débouche sur une crise de surproduction (le partage des revenus ne permet plus d’écouler la production).

Crise de 1929, passage d’un mode concurrentiel à une régulation monopoliste de la production (pratique des prix administrés, salaires négociés, crédit n’est plus assujetti à la base monétaire) => inflation.

Pour J.ATTALI, passage de la croissance marchande à une nouvelle croissance.

Pour les marxistes, la crise est un mouvement dialectique, le fonctionnement contradictoire du système contribue à la mutation du système.

-        Schumpeter, crise = phase de mutation technologique

Marxistes => structure / keynésiens => conjoncture

Schumpeter montre que chaque phase d’expansion du cycle (KONDRATIEFF) se caractérise par l’émergence d’une innovation destruction-créatrice,

L’innovation n’est pas un élément exogène au système, elle est inhérente.

-        E. MORIN, « la vraie perturbation de la crise est le dérèglement » la crise affecte le système économico-social. Passage d’une société industrielle à une société post-industrielle informationnelle (l’information remplace l’énergie, voir le développement d'Internet dans le monde).

A.NEGRI : « la crise n’est pas le contraire du développement mais sa forme d’être ».

Crise niveau conjoncturel : variables exogènes, erreurs de gestion,

Crise niveau structurel : fonctionnement du système

Crise niveau systémique : organisation du système

La crise de 1929

R.Boyer « la grande crise », traduit une mutation du capitalisme.

1 – Les années 20, désordre et prospérité

19e siècle marqué par la domination anglaise, la guerre de 14/18 a accentué le processus de déclin de l’Europe, en 1914, Europe créancière du monde (à qui l’on doit de l’argent), en 1918, Europe débitrice du monde, basculement vers l’Atlantique, remise en cause des mécanismes de marché, mise en place d’une économie administrée pour financer l’effort de guerre, développement du taylorisme, de la production de masse, la guerre est financée par l’inflation, suspension de la convertibilité monétaire ; après guerre, pour financer la reconstruction, on va recourir à une stratégie monétaire inflationniste en France et en Allemagne, USA et GB sont moins touchés vont faire des politiques de stabilisation (déflation), équilibre du budget, freinage des dépenses militaires, augmentation du taux d’acompte => ralentissement des crédits étrangers par le biais (par un moyen indirect) du taux d’escompte  en 1920, arrêt des crédits.

Récession en 1921/22 en Grande Bretagne.

Winston CHURCHILL rétablit la convertibilité de la livre en or sur la base de la parité de 1914, ne peut convertir que sur la base d’un lingot, il sacrifie l’économie à la monnaie.

19e siècle

1914

1940/44

1971   1973

Etalon-or²

bimétallisme

Gold Bullion

Gold Exchange

Standard

Gold Exchange

Standard

Dollar Standard

Flottement

Système

hybride

Stabilité

Désordre

Stabilité

Désordre

Hégémonie

Britannique

Rivalités entre

Devises

Dollar roi

L’hégémonie du dollar

contestée

Régulation par

Déflation

Déflation

Dévaluation

Protectionnisme

Régulation par le déficit américain

Régulation partielle par le flottement des monnaies

En Allemagne, situation d’hyperinflation, en 1923 l’Allemagne une politique de déflation, retour à l’équilibre budgétaire, création d’une nouvelle monnaie, le Reischmark, en 1924, les crédits américains vont affluer.

 

En France, Poincaré, inflation jusqu’en 1926, augmentation des importations, cartel des gauches en 1924/26, avec E. HERRIOT contre Poincaré, situation très grave en 1926, Poincaré est nommé à la tête du gouvernement puis retour à la confiance, entrée de K, politique de déflation, équilibre budgétaire.

 

Taux d’escompte augmente en 1928, le franc se stabilise, on peut rétablir la convertibilité or, dévaluation favorable aux X, tire la croissance en 1925, 26, 27.

 

Deux systèmes monétaires : Gold Bullion et Gold Exchange standard

 

GES, l’or sera le seul élément de réserve internationale

L’or = devise clés, le système ne fonctionne pas, concurrence entre livre et dollar, les pays vont convertir en or les avoirs,

Concurrence entre les prêts américains et anglais,

Après 1924, mouvement de capitaux supérieur au développement du commerce (le système fonctionne bien quand une économie est dominante).

 

La France exige des réparations à l’Allemagne pour la première guerre ; les réparations vont empoisonner les années 20, les USA et la Grande-Bretagne voulaient réintégrer l’économie allemande, les français demandent un moratoire, Charles Gates DAWES élabore un plan destiné à résoudre le problème des réparations dues par l’Allemagne et qui préservait l’équilibre économique de ce pays (1923).

De la crise boursière américaine à la crise mondiale, 24 octobre 1929, jeudi noir, cours des actions supérieur au cours de la production, bulle financière spéculative (la hausse appelle la hausse), contexte des crédits abondants et peu chers, Mécanisme d’achat à la marge, achat d’actions à crédit, le courtier demande 10% de dépôt. Différence entre le rendement (montant d’intérêts dans une période donnée), Dividende : quote-part des bénéfices réalisés par une entreprise, attribuée à chaque associé) et la plus-value.

En 1931, crise financière mondiale, crise boursière, 3 effets :

-         effet psychologique

-         effet de trésorerie, banque en difficulté

-         effet de richesse, baisse des cours jusqu’en 1932, épargne en hausse

récession accentuée par le système financier et bancaire aux Etats-Unis, déflation, processus cumulatif à la baisse (prix, salaires, emplois, production industrielle -50 %), chômage = 25 %

En 33, plancher, rechute 1937/38

Commerce : récession américaine + allemande, propagation mécanique de la crise :

1 - déflation, on essaie de vendre moins cher,

2 - dévaluation, la Grande-Bretagne abandonne l’étalon or

3 - protectionnisme

1,2 et 3 => effondrement du commerce mondial

-        rôle du mouvement des K, les K étaient placés à court terme et transformés en long terme ; retrait massif de l’Allemagne et l’Autriche => faillite, flottement de la livre, en France, croissance forte de 1919 à 29, puis récession longue 29 à 39.

En 32, nouvelle politique économique, politiques keynésiennes + nouvelles formes de régulation sociale (terme à l’époque = réflation) ; En France, Front populaire, partis de gauche en 1936 avec Léon Blum, réformes sociales (semaine de 40 h, relèvement des salaires, congés payés, conventions collectives, délégués ouvriers), accords de Matignon entre le patronat et la CGT ; le Front populaire se disloque rapidement (1937-38).

NEW DEAL aux Etats-Unis, réformes de ROOSEVELT à partir de 1933, intervention de l’Etat dans le domaine économique et social, Lord William Henry BEVERIDGE, économiste et administrateur anglais (1879-1963) auteur d’un plan de Sécurité sociale (1942) et d’un plan sur le « plein emploi » de la main-d’œuvre (1944).

1er  NEWDEAL, réorganisation secteur bancaire et financier, bourse, FED,

2ème NEWDEAL, utilise le déficit budgétaire, taux de chômage + de 10 %, crise structurelle,

en France, passage brutal aux 40 heures, main-d’œuvre plus substituable,

en Allemagne, National-Socialisme, cette doctrine fut celle du parti ouvrier allemand  national-socialiste fondé par A.Hitler en 1920 et qui, devenu le parti national-socialiste lui permit d’accéder au pouvoir en 1933.

L’Allemagne refuse la dévaluation, mise en place du contrôle des changes, politique des grands travaux (autoroutes) financement par des effets spéciaux conservés par les entreprises (traits).

En Allemagne, en 1930, 6 millions de chômeurs, en 1936 : 1,6 million, en 38 200 000 chômeurs.

Les causes de la crise de 29

Pour les libéraux + marxistes : crise est due à la rapidité des marchés,

Pour Friedman : baisse tendancielle du taux de profit,

Pour les Keynésiens : intervention de l’Etat nécessaire, le marché ne peut pas repartir tout seul, l’épargne trop importante + consommation faible

Structure de la distribution trop favorable aux épargnants

Régulation crise 29 = grande crise de mutation, passage d’un mode d’accumulation extensif associé à une régulation concurrentielle à un mode intensif nécessitant une accumulation administrée ou monopoliste.

Aux Etats-Unis, dès les années 20, accumulation intensive, développement des gains de productivité, Ford, Taylor, mais consommation de masse imparfaite, insuffisant, divorce entre production de masse et consommation de masse => surproduction classique. Salaires suivent les gains de productivité, politique de régulation conjoncturelle, de nouvelles régulations doivent se mettre en place.

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