|
||||||||||||||||||||||||||||
|
||||||||||||||||||||||||||||
|
CONSOMMATION -
A. HIRSCHMAN, (Bonheur
privé, action publique), la consommation permet de satisfaire
un désir au moment de l’achat puis ensuite déception/conso
collectives au départ de qualité puis ensuite dégradation due
à l’accès de masse. -
R. BOUDON, La logique du social L’homo sociologicus, la théorie économique utilise l’homo
economicus : «
Ce modèle repose sur le postulat fondamental selon lequel l’individu
cherche, en fonction des ressources dont il dispose, à faire
les meilleurs choix possibles du point de vue de ses préférences ». 1 – Confronté à un choix, l’agent social ou homo
sociologicus peut dans
certains cas faire, non ce qu’il préfère, mais ce que l’habitude
des valeurs qu’il aura intériorisées et divers conditionnements
(éthiques, cognitifs, gestuels), lui dictent de faire. L’entrepreneur américain du XIXe siècle qui adopte les attitudes
morales prônées par les sectes protestantes a toutes
chances de voir ses affaires prospérer plus facilement. 2 – La notion de meilleur choix
possible ambiguë, l’action préférée pourra comporter des risques,
et entraîner par conséquent, d’éventuels regrets (achat à crédit,
joueur) l’action politique comportant à court terme des conséquences
positives, la loi ou la baisse tendancielle du taux de profit!le
capitalisme contribue de manière incrémentable à la destruction
du capitalisme. 3 – « l’analyse consiste à traiter les préférences
des ouvriers et des paysans comme des variables dépendants dont
l’état est en partie déterminé par la structure de la situation
caractérisant respectivement les deux catégories sociales ». Variables dépendants de l’environnement de la position des
acteurs dans l’environnement et de l’histoire des actions passées
de l’argent dans l’environnement et de l’histoire des actions
passées de l’argent, « endogénisation » des préférences Le consommateur est conditionné par l’environnement, la position
sociale, les actions passées. 4 – Rationalisation et pseudo-rationalité intérêts immédiats 5 – Les actions sont incluses dans le cadre normatif des rôles rituel, comportements attendus = rôles Conso comme
montée des classes moyennes, Tocqueville, les individus se comparent
les uns aux autres. Conso en tant que fait social, en tant que contrainte M. HALBWACHS,
(1877-1945) la consommation obéit à des rites sociaux (repas
familial), s’est intéressé aux
facteurs sociaux de la consommation, aux sous-cultures des classes,
à la mémoire collective, structures de la consommation de la
classe ouvrière, il cherche à mettre en évidence comment la
répartition des dépenses (logement, alimentation, habillement,
loisirs,...) traduit une hiérarchie des besoins fondamentaux
et exprime les aspirations du groupe, elles-même fonction de
son mode d’insertion dans la société. Une classe sociale
ne peut se définir à partir de sa seule place dans la production.
Ce sont les relations entre vie de travail et vie hors travail
qui caractérisent un groupe social. Ainsi la classe ouvrière
en ayant un rapport privilégié avec la matière inerte dans son
travail, est coupée des foyers les plus intenses de la vie sociale.
Leur isolement renforce en revanche leur solidarité. Marcel MAUSS,
Essai sur le don, il propose la notion de phénomène social
total pour souligner que les faits sociaux « mettent
en branle la totalité de la société et de ses institutions »
ainsi, en décrivant les échanges de cadeaux obligatoires appelés
Kula en Mélanésie, il montre que l’aspect économique
ne peut être ici dissocié des aspects religieux, politiques,
juridiques ou familiaux. Il montre ainsi que l’économique est
encastré dans un système culturel global. (L’échange monétaire n’a pas aboli mais simplement voilé la
« violence mimétique » originelle, en la détournant
sur la monnaie. POTLATCH Au cours de la cérémonie du potlach des richesses amassées
par un groupe sont données (don) à un autre groupe, lequel,
en retour, offre d’autres richesses surpassant si possible en
somptuosité les premières (contre-don). Le potlach estplacé
sous le signe de la rivalité. La capacité de donner de surpasser
son partenaire, conditionne le prestige du groupe et de ses
membres, (tout système de don/contre-dons accompagné de rivalité
statutaire). Pour Ph. BESNARD (mœurs et ??? des français au
fil des saisons) la loi sociale n’épouse pas l’évolution des
prix, mais est fonction des saisons, krach boursier en octobre. CONSOMMATION, FAIT DE CLASSE SOCIALE P. Bourdieu, La Distinction, habitus de
chaque classe sociale, chaque groupe a une cohérence. HABITUS « ce que l’on a acquis et qui s’est incarné
de façon durable dans le corps, sous forme de dispositions permanentes » Il conditionne les pratiques (le choix du conjoint) les conduites
politiques, l’engagement professionnel) ; il ne s’agit
pas forcément d’obéissance à
des règles mais du jeu à la fois libre
(l’individu développe des stratégies) et contraint il
intériorise les règles du jeu social. DURKHEIM et WEBER utilisant la notion d’habitus
en empruntant la notion aristotélicienne d’ hexis
(dispositions psychiques influencées entre autres par l’éducation). Baudelot, Establet, Flavigny, la consommation obéit
à une logique de classe, à revenu égal, les consommations dont
différentes, distinctions entre les statuts. Consommation, reflet d’un nouveau type de société J. BAUDELARD utilise les valeurs symboliques 2 perspectives qui peuvent se compléter : -
la consommation peut s’expliquer
par d’autres variables : âge, lieu d’habitation, cycle
de vie, évolution historique! G. NORIEL :
évolution de la consommation des ouvriers, -
analyse en termes de moyennisation, Louis DIRN, Henri MENDRAS (La Seconde Révolution
française). Après un siècle de stagnation démographique et de lente industrialisation
la production économique a quintuplé en 23 ans. Paysannerie
et bourgeoisie traditionnelles ont presque disparu devant la
montée du tertiaire et des « cadres » devenus le pôle
organisateur d’une classe moyenne généralisée. L’unification
achevée par l’école, la diffusion du français, le développement
des communications et des médias ont rendu la décentralisation
possible et nécessaire. Une nouvelle civilisation des mœurs
s’édifie sur l’individualisme. SUJET : l’évolution des revenus explique-t-elle la consommation ?
Les aspects sociaux de la consommation. CONSOMMATION, base de la société moderne, industrielle La consommation est un moyen d’intégration sociale au même
titre que le travail. Consommation, définition de type éco (INSEE) = valeur d’un
bien, services destinés à satisfaire des besoins individuels
et collectifs. Hiérarchies des besoins : Ernest ENGEL (1857) :
quand le niveau de vie du ménage s’élève, le poids relatif de
ses dépenses consacrées à la satisfaction des besoins primaires
diminue ou stagne alors que le poids relatif des dépenses consacrées
à la satisfaction des besoins secondaires augmente. Conso = fait social Durkheim, conso = contrainte sociale Weber, conso = sens des actions des individus. |
|||||||||||||||||||||||||||
|