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L'Eglise au Moyen-Age

 

Sujet : Etude fragmentaire sur l'histoire de la cathédrale de Rodez

plan : introduction

4 étapes

I - La cathédrale mérovingienne
1- Les Ruthènes puis les Romains
2- L'évêque St Martial et les reliques
3- L'évêque St Amans et ses miracles
4- Le Baptistère d'Elaphins dans un ensemble de basiliques dont l'une d'elles est St Pierre le Doré.

II - La cathédrale carolingienne
1 - Etat des lieux : les invasions par les Barbares
2 - Les sous-sol et le début de la construction de la cathédrale par St Dalmas
3 - L'autel
4 - Les 2 sarcophages
5 - 1 tailloir
6 - Le bénitier d'Onet

III - La cathédrale romane ou pré-gothique
1 - L'autel majeur avec table et colonnettes
2 - 1 tailloir roman
3 - Le tympan de St Georges

IV - La cathédrale gothique

Références :
Etudes d'histoire et d'archéologie rouergates.
La Cathédrale pré-gothique de Rodez
par Louis Bousquet 1948.
Histoire du Rouergue, Gaujal tome 2 1858.
Le vieux Rodez de Pierre Benoît - MCMXII - 1912
Six leçons d'histoire du Rouergue par Louis Bousquet 1942 .
Histoire de Rodez 1981, Privat.

Introduction

La cathédrale est belle ; la couleur du grès rose, la pureté de ses lignes, son aspect de forteresse à sa base qui s'épanouit en rose flamboyante et son merveilleux clocher. L'extérieur est magnifique, encore plus beau le soir, sous les illuminations qui permettent depuis l'an 2000 de distinguer des détails de sculptures inconnues auparavant. L'intérieur est un peu ma maison : je fais visiter mes amis qui sont heureux d'entendre quelques commentaires devant les perspectives et les œuvres d'art, devant les miséricordes intéressantes et coquines en transgressant un soi-disant interdit !

Je connais un peu l'histoire de cette cathédrale depuis le Moyen-Age, mais je n'ai guère étudié jusqu'à présent ce qui s'est passé précédemment et en particulier durant l'occupation par les Barbares, au moment des débuts du christianisme, comment a été construite la première cathédrale aux 6ème et 7ème siècles par les évêques Dalmas, Théodore Innocent et Deusdedit 1er, qui s'écroula tout à coup durant la nuit, le 16 février 1270.

Les Ruthènes étaient une tribu celtique ou gauloise arrivée en Gaule 2000 ans avant Jésus-Christ. Ces hommes s'installèrent sur une colline leur permettant une défense d'autant plus sûre que la circonvolution par la rivière l'enserre de trois côtés. Ils nommèrent cet endroit : Segodan. Pour expliquer le nom " Ruthènes ", donné aux habitants, deux hypothèses sont avancées :

- ils sont appelés ainsi à cause de la couleur de leurs cheveux roux,

- ou bien parce qu'ils adorent la déesse Ruth, un grand bouc érigé sur un piédestal, ce qui préoccupera plus tard le dixième évêque de la ville et des environs : St Amans.

Après la défaite de leur roi Bituit, la cité passa sous domination romaine, s'appela Segodunum et devint la 2ème ville d'Aquitaine.

De cette époque où de nombreux monuments furent construits, dont un amphithéâtre qui pouvait contenir 15000 personnes, nous gardons de précieux objets : un masque de gladiateur, des pierres, des colonnes, des statues, ainsi que des constructions importantes : édifices romains, aqueducs, dont l'un de 24 kms.

La cathédrale mérovingienne

Vers le milieu du 3ème siècle de notre ère, St Martial vint en Aquitaine avec le simple titre d'apôtre pour consacrer un oratoire à Notre-Dame, le plus ancien édifice chrétien établi en Rouergue sur l'emplacement de la cathédrale actuelle et y déposer d'insignes reliques de la Vierge.

Le cardinal Bourret écrira plus tard la légende de St Martial dans les termes ci-dessous : " Zachée, dit Amadour y tient une grande place et plus encore, Véronique, son épouse, la grande amie de cœur de la Vierge. C'est elle qui déposa des reliques au hasard de la route, un soulier à Rodez, un autre au Puy…

En même temps qu'elle laissait le Saint Soulier à l'église de Rodez, elle y laissait aussi probablement une petite quantité de lait dans une précieuse fiole. Véronique avait aussi recueilli le voile dont Marie avait couvert les reins de son Fils, et elle en fit don à Rodez ". (Cal Bourret, loc. cit.pp 169 et ss).

Deux bulles pontificales accorderont plus tard des indulgences à la cathédrale de Rodez (1342 et 1408) Car Bourret p.358 et 362 " dotée et enrichie de nombreuses reliques de la Vierge ainsi que d'autres saints par le bienheureux Martial martyr.

Le St Soulier est d'ailleurs présent dans la Cathédrale dès le début du 13ème siècle, car, en 1246, Maître Jouy, notaire, fait une donation à des religieuses pour entretenir la lampe allumée devant l'autel du St Soulier.

Le voile et l'ampoule trouvés le 2 janvier 1276 dans l'autel de Deusdedit y avaient été déposés vers 1010, sans doute peu avant la consécration de l'autel majeur.

Le disciple de St Martial, St Amans prêcha l'évangile à une époque où régnait la force brutale. Séduits par des paroles consolantes et pleines de foi, les Ruthènes hésitaient tout de même à renverser l'idole de Ruth. Une légende raconte que la foudre, à la prière de St Amans, tomba sur l'idole et la pulvérisa.

Les miracles attribués à St Amans sont nombreux ! Pour répondre à l'incrédulité d'un paroissien, l'évêque fit monter les eaux de l'Auterne jusqu'au centre de la ville. On raconte aussi qu'un patricien puissant, Honorat, accourut à Rodez sur son char. Arrivé à la porte de la ville, les mules s'immobilisèrent devant l'évêque. Celui-ci toucha le char et les mules repartirent, laissant un fer adhérent au sol, fer qui est toujours fixé au-dessus de l'entrée principale de l'église StAmans. Le christianisme naissant fait tous les jours de rapides progrès. L'Eglise s'organise et les évêques prennent de plus en plus de pouvoir et tiennent tête aux Barbares.

En 485, Sidoine Apollinaire annonce son arrivée à Rodez, pour la consécration d'un baptistère construit un peu avant. Il s'agit du Baptistère d'Elaphins, ce qui suppose la présence d'une cathédrale dans ses parages.

A l'ouest de la ville, sur l'emplacement de constructions gallo-romaines, le premier lieu de culte des Ruthènes devait conserver la chaire de l'évêque dans l'église épiscopale ; à proximité de la basilique St Pierre le Doré, sanctuaire des clercs, se trouvaient la résidence du chef du diocèse et le baptistère en question. Cette cathédrale mérovingienne nous a laissé quelques vestiges matériels dont : 1 tailloir.

Lors de travaux d'aménagement assez récents, d'intéressants vestiges ont été découverts. Il s'agit de deux tailloirs encastrés dans un mur. Le premier tailloir orné de moulures est daté du début de l'époque romane. Le second en marbre blanc sculpté présente sa face oblique entièrement décorée de pampres. Il est de datation bien antérieure. Le thème des pampres était courant dans l'antiquité païenne. La décoration est plus proche du dessin que de la véritable sculpture. On peut rapprocher cette œuvre des sculptures mérovingiennes du sud-ouest de la Gaule. Saint-Naamas en récompense des exorcismes opérés à Rome sur la nièce de l'empereur, demanda les moyens de construire une basilique, ce que l'empereur lui accorda. Il rapporta, non seulement de précieuses reliques, mais revint avec des maçons que l'empereur lui avait donnés pour l'édification d'une basilique dédiée aux Saints, Pierre et Paul. Cet édifice mérovingien (4ème s), à la toiture couverte de plaques de métal doré, aux parois ornées de rutilantes mosaïques à fond d'or (St Germain à Paris (6ès) ou la Daurade à Toulouse et Cahors)

" La plus ancienne église de la ville " (archives départementales), depuis le commencement du christianisme, enfermée avec les bâtiments du chapitre parce qu'à l'époque, on regroupait plusieurs basiliques. On perçoit un écho de cette même tradition faisant remonter la construction de St Pierre le Doré aux Saints Amans et Naamas dans le procès intenté lors de la démolition de St Pierre en 1759. Cette basilique avait 20 m de long sur 8 ou 10 de large. Du décor certainement somptueux, la maison actuelle n'a conservé qu'une colonnette d'un mètre de haut, de marbre vert veiné de blanc, et deux autres colonnettes de 2 m qui soutiennent un parquet.

La cathédrale carolingienne

Le sous-sol de la cathédrale n'ayant pas été exploré, c'est lors de fouilles sous les immeubles proches, que l'on a découvert des constructions anciennes sur lesquelles paraissait reposer la troisième travée de la nef d'un édifice, un grand arc décoratif parfaitement maçonné, une colonnade, 7 fûts de grès, 2 chapiteaux toscans, l'ensemble se présentant comme un portique de façade d'un important édifice. C'est donc vraisemblablement sur l'emplacement de quelque établissement gallo-romain que la construction de la première cathédrale fut entreprise.

Mais l'époque qui a favorisé les lettres et les arts, plonge dans la barbarie. Les évêques s'octroient des pouvoirs de plus en plus importants dans la cité et défendent les habitants.

Des hordes de Visigoths déferlent sur la ville et ce sont plusieurs années d'anarchie et de détresse. Rodez passe alors sous la domination des ariens qui persécutèrent les chrétiens et démolirent l'église. Ils obligèrent St Quintien, évêque, à s'enfuir plusieurs fois du diocèse .

Théodoric les chassa en 507. Quelques années plus tard, l'évêque Dalmas trouva les ruthénois pleins de foi et d'ardeur mais dans l'indigence matérielle complète. Il entreprit tout de même la reconstruction de la cathédrale et la consacra à Marie en 516. Grégoire de Tours, au 6ème s, mentionne l'activité constructrice des évêques Quintien et Dalmas : " Dalmatius construisit une église, mais comme il l'avait souvent fait abattre pour plus de perfection, il la laissa incomplète ". (Grégoire. Vie de St Quintien) .

L'autel majeur de Notre-Dame fut érigé dans la cathédrale. A l'époque, il devait y avoir un seul autel mais quand la cathédrale s'effondra en 1276, on en découvrit 4.

La table d'autel en marbre, Exécutée à Narbonne ou mieux, à St Pons de Tomières, reposait sur 4 colonnettes surmontées de chapiteaux (musée Fenaille de Rodez). Devant, un fragment de bas-relief représentant le Christ tenant le monde entre ses doigts. Le nom de Deusdedit sur la table de marbre affirme bien l'existence de cet évêque (Xe s) qui a ordonnancé le sanctuaire avec 4 autels comme il est mentionné plus haut.

Les 2 sarcophages dits de St Dalmas Amans et de St Naamas. Ils sont encore dans la cathédrale actuelle, de chaque côté du chœur des chanoines. Celui de St Amans étant " brisé en plusieurs endroits " n'est pas exposé. Le plus beau des deux autres serait le sarcophage de St Dalmas. Il est sculpté sur trois faces. La face antérieure présente 9 niches séparées par des colonnes torses et surmontées par un petit cintre brisé ou par un fronton triangulaire. Dans la niche du milieu apparaît le Christ ressucité, la main bénissant. Les bas-reliefs sont d'un travail rude et peu élégant. Mais, dit l'abbé Davin, " c'est une des inspirations chrétiennes les plus originales et les plus mâles ". Le second sarcophage serait celui de St Naamas. Ces sarcophages en marbre blanc, proviendraient, comme la table d'autel et le bénitier d'Onet qui devait se trouver (2 chapiteaux) dans la cathédrale carolingienne, de carrières de marbres d'Aquitaine qui ont été exploitées jusqu'au huitième siècle. Les ateliers de sculpture établis dans leur voisinage, approvisionnèrent en sarcophages, linteaux, colonnes et chapiteaux, les sanctuaires mérovingiens et carolingiens de la région. 9 niches séparées par un petit (impossible lire texte, masqué par images). Le tailloir n° 1 découvert dans un mur, est d'époque romane. Il s'agit d'un bloc de grès gris orné de moulures qui nous apprend relativement peu sur la cathédrale primitive. Le bénitier d'Onet : On pense que ce qui restait du sanctuaire préroman a été transporté par le chanoine-ouvrier à Onet- le- Château pour être agencé en bénitier. En effet, à l'entrée de l'église paroissiale, le bénitier est creusé dans un fort chapiteau de marbre auquel un autre chapiteau renversé, également de marbre, sert de piédestal. Sa corbeille, au galbe vigoureux et d'une admirable plénitude, est coiffée d'un abaque et dépourvue d'astragale ; or, on sait qu'à l'époque romaine, à de rares exceptions près, ce dernier fait corps avec le fût de la colonne. La poussée d'acanthes évoque les productions pré-constantiniennes. Sa facture évoque la technique du corinthien classique… Daremberg et Saglio Dictio, des antiquités grecques et romaines, art. Columna.p 1344. Sa hauteur égale sa largeur. Dans sa partie supérieure on peut voir des avancées en saillie avec des feuilles d'acanthe qui sont plaquées sur le noyau central. Il s'agit certainement d'une œuvre du 6ème siècle.

L'évêque Théodore, désigné par le roi Childebert pour succéder à St Dalmas, ne fit que passer. Après lui, fut installé par la reine Brunehaut, un laïque, fonctionnaire : le comte de Gévaudan : Innocent 585. Ensuite, l'église de Rodez fut dépouillée de ses vases sacrés et de tout ce qu'elle possédait de plus précieux. Pendant deux siècles, les 7ème et 8ème, eurent lieu des luttes de l'Aquitaine contre l'Austrasie avec des invasions sarrazines.

Trois évêques : Vérus (début 7ème), Arédius (fin 7ème) et Ramnolenus se succèdèrent.

En 729, les Visigoths reparaissent à Rodez et pillent la cathédrale.

Au 9ème, des donations à la sacro-sainte basilique sont mentionnées dans les archives de l'évêché : Charles le Chauve lui donne l'église de Connac, Raimond II lègue des châteaux à la cathédrale et à d'autres cathédrales. Au début du 10ème siècle, Deusdedit aménage le sanctuaire de l'église primitive avec 4 autels : - l'un au rez-de-chaussée avec la belle table de marbre, les trois autres surelévés :

- l'autel de St André avait des ossements des Saints Martin et Etienne, - celui de St Martial : 2 morceaux de la vraie Croix, - celui de St Jean : la mâchoire de St Blaise, Deusdedit s'occupe aussi de l'aménagement intérieur du chœur, de la construction de la nef flanquée de bas-côtés, le tout recouvert d'une simple charpente. Un pilier carré supporte un chapiteau à rapprocher du bénitier d'Onet. Une statue d'or de Marie et une croix d'or enfermées dans des reliquaires carolingiens, constituent le trésor de la cathédrale ; son existence est attestée au synode de St Félix. Ces deux ouvrages d'orfèvrerie disparurent le 2/2/1795 dans les creusets de la Monnaie.

La cathédrale romane

La cathédrale commencée par St Dalmas et terminée au 10ème siècle, subsista pendant toute la période romane. Elle fut l'objet d'aménagements et d'embellissements. Le maître-autel que l'on retira du sanctuaire peu avant l'écroulement de l'édifice en février 1276, avait un plateau taillé en cuvette, facture qui relève du pur champ levé avec les surfaces parallèles au fond. Le cadre est richement orné. Le Pr Deschamps remarquait : " des relations notables avec certains éléments de décoration de la sculpture hispano-mauresque " On peut voir actuellement cette table accrochée au mur, en manière de retable, dans la chapelle de Cantobre, dite aussi du Sacré-Cœur. C'est la seule table de son espèce dont les supports se soient conservés : Les 4 colonnettes d'angle qui soutenaient la table avec des chapiteaux finement sculptés, des fragments d'architrave, formèrent le premier musée lapidaire de Rodez. Les chapiteaux délicats qui couronnent les colonnes, sont d'un grand intérêt archéologique. Le Christ en majesté devant l'autel, sculpté dans le marbre pour en antependia, est d'un hiératisme byzantin. Quand on creusa un fossé d'assainissement, en 1884, autour de l'actuelle cathédrale, en bordure de l a rue du Terrail, o n constata que les fondations de l'édifice étaient faites de matériaux de remploi du monument précédent : - deux gros chapiteaux aux corbeilles ornées d'entrelacs et de palmettes, évoquent l'existence d'un portail à archivolte avec corniche. Au linteau, il devait y avoir dans le demi-cercle du tympan, un Christ en majesté, probablement celui qui trône qu-dessus de l'entrée de l'église de C… émouvante figure de Christ-Juge.

Assis sur un trône, le Souverain Juge apparaît dans la gloire sur un ciel constellé d'étoiles. Son visage est serein. Il est vêtu d'une longue tunique laissant voir des pieds nus. Une longue écharpe s'enroule par deux fois autour du buste. Le bras droit indique le ciel alors que la main gauche montre les abîmes de l'enfer. Deux anges céroféraires éclairent cette de jugement. Ainsi, ce Christ n'est que la figure centrale et fragmentaire d'un vaste tympan où se développait comme à Conques, le thème du jugement dernier. Comme Raimond de Calmont avait donné l'église St Georges à l'office du chanoine-ouvrier, on peut penser qu'au cours des 14-15e s, lors de la démolition du portail roman de la cathédrale, le Christ-Juge eut le sort de certains chapiteaux de marbre.

La cathédrale gothique

Adhémar VI réorganisa le chapître de la cathédrale de Rodez, réforme importante qui correspond à l'édification du portail monumental dont on s'est efforcé de retrouver les restes. Dans la nuit du 16 au 17 février 1276, le… mérovingien et la tour-lanterne de la basilique s'écroulèrent. Alors fut décidée la reconstruction de la cathédrale selon les formules gothiques élaborées par les maîtres d'œuvre du Nord. Au fur et à mesure de la construction, les vieilles nefs carolingiennes furent abattues. Ainsi disparurent les derniers restes de l'antique basilique pré-gothique de Rodez qui, durant 9 siècles avait été l'église-mère du diocèse.

L'histoire de la construction de la cathédrale actuelle qui commença dès la fin du 13ème siècle et dura 4 siècles, se trouve dans quantité de livres ou livrets que l'on peut se procurer un peu partout, au Syndicat d'Initiative ou dans des libraires. Cette construction des cathédrales est même relatée sur des panneaux qui sont plaqués aux murs du déambulatoire de l'édifice, bien mieux présentée par des érudits que par mes soins.

Conclusion

Ces jours-ci, c'était l'anniversaire de la nouvelle Notre-Dame de l'Assomption réunissant six paroisses anciennes. Des forces vives, parmi les chrétiens, ont présenté tout ce qui existait : 46 mouvements ou services ont exposé des stands, et c'était la fête.

A la veillée, une projection de diapositives illustrait la présentation de l'orgue par elles-mêmes. Une voix d'homme se faisait entendre et deux voix de femmes répondaient. Les stalles ensuite, montraient qu'ensemble, on indique mieux la direction en avant et vers le haut. Les piliers étaient aussi de la partie, au service du Maître, expliquant que la mission de tout baptisé est de montrer le Christ, de le donner à voir.

Les sculptures sont variées, mais leur disposition fait que tout est orienté vers Marie qui porte Jésus. C'est l'unité dans la diversité comme les parties de la rosace en seul tout : " Voici la demeure de Dieu parmi les hommes "

Après la procession, huit danseuses soutenues par une belle musique, ont dansé. Un prêtre a, ensuite, exposé le Saint Sacrement dans un grand silence.

C'était beau : l'éclairage ajoutait encore à la beauté des pierres roses. Les projecteurs sous les voûtes, soulignaient les arcs gothiques. La Cathédrale était vivante, au moins autant qu'au Moyen-Age quand les pèlerins y trouvaient asile ou quand bien des ruthénois s'y enfermaient pour résister aux envahisseurs.

F. TEYSSEIRE (Rodez)

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