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La solitude :
La solitude dans son étymologie est : "l'état d'un
lieu désert".
La solitude est présente dans notre société contemporaine
malgré tous les moyens de communication dont nous pouvons disposer,
surtout dans les grandes villes.
Les formes d'habitat ne permettent plus le rassemblement des individus
comme dans la Grèce antique avec l'agora. Les centres commerciaux
à la périphérie des villes sont des lieux de passage.
La gestion du temps devient primordiale et les personnes ne prennent plus
le temps de la discussion gratuite.
L'architecture, la famille, les transports, la communication, les mass
médias, … tout un ensemble qui au lieu de susciter la rencontre,
rend l'homme plus seul.
La solitude peut prendre différentes formes. Elle peut être
un isolement. C'est le cas, par exemple, pour les immigrants ou les nouveaux
venus, qui ont du mal à intégrer un groupe.
Dans les cas extrêmes, la folie est une forme de solitude.
La souffrance apparaît comme une forme de solitude. On partage la
joie, le bonheur, rarement une souffrance même si on a de la compassion
pour quelqu'un.
Un individu orgueilleux ou prétentieux se met aussi à l'écart
de la communauté qui l'entoure.
Les gouvernants, ou plus généralement, les hommes qui font
des choix importants sont souvent seuls à les prendre.
La solitude est une manière de prendre conscience de soi et donc
du rapport aux autres.
C'est un moyen de découvrir son moi profond, son intériorité,
son unicité.
Mais sommes-nous vraiment uniques ?
Avoir une vie monastique, c'est surtout se rapprocher de l'unicité
de Dieu.
La solitude, par les formes qu'elle peut prendre, par les problématiques
qu'elle suscite, est au cœur d'une pensée philosophique contemporaine.
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