Internet : historique

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Réflexion INTERNET

1957-1962

A propos du département de la défense américaine : l’idée principale est de construire un réseau d’ordinateurs (maillage) plutôt que de tout centraliser dans un même lieu sur une même machine. La transmission des données se fait par « paquets » qui contiennent l’adresse des destinataires.

En 1969 : création d ‘ARPANET, l’ancêtre d’internet.

Le but est d’avoir la possibilité d’emprunter différents chemins, au cas où, l’un deux serait mis hors service. De plus, les protocoles (conventions adoptées par tous les constructeurs), permettent la communication entre ordinateurs hétérogènes.

Internet peut se résumer à une immense toile (à l’image de celle de l’araignée) qui permet de prendre différents chemins et d’accéder à différents serveurs. Les données transmises ont toutes la même « forme » (protocole) pour être lues par différentes machines.

1988-1991 : ARPANET devient Internet (inter networking), naissance du World Wide Web au CERN à Genève

Internet est souvent appelé le « réseau des réseaux », pourquoi cette expression ? Un réseau est un ensemble d‘équipements reliés entre eux, en général (pas toujours), par des câbles dont le but est de partager des ressources ou de les mettre en commun (une imprimante par exemple).

Le réseau Internet utilise le réseau téléphonique mais aussi des liaisons spécialisées (par exemple : en fibre optique) et le satellite quand il faut franchir de grandes distances (par exemple entre l’Europe et les Etats-Unis).

L’ensemble se décompose en liaisons, nœuds et terminaux. Internet rassemble différents réseaux ( continentaux mais aussi privés appelés Intranet). La communication est possible parce qu’une norme est respectée pour faire dialoguer des ordinateurs différents (c’est l’adoption du protocole TCP/IP : Transmission Control protocol over Internet Protocol). Chaque « paquet » transmis sur le réseau se décompose en différentes parties : adresse, contenu, etc,… Pour se retrouver dans le réseau, il faut avoir une adresse comme dans la vie de tous les jours. Les personnes ont une adresse de messagerie, les ordinateurs une adresse dite IP (qui se décompose en une série de chiffres) et les sites Internet une adresse URL (Uniform  Resource Locator, prononcez iou-are-l) qui se décompose en plusieurs parties (http:// pour les serveurs web ; ftp:// pour les serveurs de fichiers ; ensuite l’adresse du serveur qui commence par 3 w , si le serveur est sur le web ; puis le nom du domaine).

Les logiciels de navigation (browsers en anglais), permettent de surfer sur le web (par exemple Internet Explorer, Firefox,…). Les liens (en général mots soulignés en bleu) qui ouvrent d’autres pages quand on « clique » sur eux, (liens hypertextuels) sont dynamiques. L’opération se décompose en plusieurs phases : le navigateur interroge le serveur de noms pour connaître l’adresse IP du site, il rapatrie ensuite les données,…

L’information est de plus en plus importante dans le monde contemporain. Une information qui circule sur différents supports : la presse écrite, la radio, la télévision et, bien sûr, internet.  Nous ne pouvons pas tout connaître, tout maîtriser. C’est pourquoi , la démarche documentaire a toute sa pertinence dans la mesure où elle permet d’agir avec méthode et rigueur. Le circuit informationnel demeure le même : la veille documentaire pour surveiller l’état de l’art, la collecte d’informations pour rassembler les données, le traitement de l’information pour faire le tri et garder ce qui est valable ; la diffusion pour transmettre nos connaissances ; et la formation qui est à la base de la transmission des savoirs. La formation à la maîtrise de l’information est au centre du travail des professeurs documentalistes. Qui sait utiliser un moteur de recherche ? Qui connaît le web invisible, les bases de données, les sites institutionnels ? Cette formation à la maîtrise de l’information doit se faire en accord avec l’ensemble des disciplines. Il faut définir une politique documentaire, partie prenante du projet d’établissement. Le professeur documentaliste organise le CDI pour accueillir les élèves, les sensibiliser à l’environnement culturel. Il peut mettre en place une politique en faveur de la lecture, de l’écriture… et faire un bilan annuel des actions entreprises. Le documentaliste organise aussi les ressources pour faire évoluer le système informationnel : c’est un rapporteur auprès du chef d’établissement. Il contribue à la formation des usagers (professeurs et surtout élèves). Il participe aux projets pédagogiques de l’établissement scolaire.

C’est pourquoi le professeur documentaliste doit se former, notamment à la maîtrise de l’information. (voir le plan académique de formation)

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