Réflexion sur l'orientation scolaire pour une meilleure intégration des élèves, travail des professeurs COP CPE à Montpellier IUFM formation des maîtres Université de Montpellier Hérault Languedoc
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Université d'été à Montpellier

plan :
1er jour
2ième jour
3ième jour
sites internet sur l'orientation
conclusion

1er jour

1/ Richesse des participants :

Le groupe est très riche du fait de l'hétérogénéité des origines géographiques et institutionnelles (Education nationale : enseignants, proviseurs, principaux, COP, documentalistes, formateurs, IUFM, chargées de mission Conseil régional, IPR, responsables de formation continue Cité des sciences et de l'industrie, …) et de la richesse de leurs parcours individuels et leurs expériences.

2/ Motivation et attentes des participants :

Des attentes diverses … - connaissance d'expériences innovantes et capacité à se les approprier - comment se motiver et motiver les équipes autour de la problématique de l'EAO (surtout les COP) - réflexion commune sur une démarche éthique en matière d'EAO - développer la communication avec les jeunes …mais aussi des points communs entre tous les participants : - recherche d'un échange sur les différentes méthodes et confrontation des expériences - éclairer les pratiques par des apports théoriques - comment travailler ensemble, en équipe, en partenariat, en réseau

Questions posées dans les groupes de travail :

Ne faut-il relativiser la place et le rôle de l'Education nationale dans les cheminements de élèves et la validation des compétences professionnelles ? - Que retirent les élèves de l'EAO ? (quels enseignements ?, quelles capacités ?, quelles compétences ?, …) - Quels apprentissages spécifiques ? - Comment définir la compétence ? - Comment formaliser le savoir sur l'EAO (écrire, communiquer, échanger, …) - Comment travailler en partenariat au niveau d'un bassin, d'une région pour une EAO ? - Comment assurer le transfert des compétences acquises par les équipes qui travaillent sur l'EAO ? (problème de l'institutionnalisation) - Comment promouvoir une sensibilisation aux métiers qui souffrent de représentations négatives ? - Comment faire évoluer les représentations des acteurs qui interviennent dans l'orientation ? - Comment à travers la manière d'enseigner leur discipline, les enseignants influencent-ils les représentations des élèves par rapport aux métiers ?

Questions retenues :

1 - Comment rendre cohérentes les différentes actions menées pour que cela prenne du sens pour les jeunes ?

2 - Comment construire une culture collective au sein de l'établissement d'éducation à l'orientation ?

3 - Comment les enjeux (éducatifs, économiques, sociaux, …) des différents partenaires intervenant dans l'EAO peuvent-ils s'équilibrer autour de l'intérêt des jeunes ?

 

2ième jour : le sens et les enjeux sociaux de l'EAO

Rapporteurs : Bernadette Thomas - Philippe

3 questions ont été mises en débat entre les groupes de travail :

1ère question :

A votre avis, les acteurs ont-ils à s'entendre sur le sens et les enjeux sociaux de l'EAO ?

2ième question :

A votre avis, en tenant compte de la pluralité des enjeux (adéquation entre besoins économiques et aspirations individuelles, le bon fonctionnement institutionnel, l'intégration des individus, …), quel sens donnez-vous à une démarche d'EAO ?

Au cours du débat, différents points sont ressortis, autour des deux premières questions, dont notamment : - l'existence d'un système de valeurs communes à l'Education nationale constitue un référentiel incontournable pour les fonctionnaires. Il a été fait référence, en particulier, à Claude Thélot : " il s'agit d'aider les jeunes à préparer leur insertion professionnelle et sociale " ; c'est ce qui doit guider la cohérence des actions. - Il y a des logiques d'actions différentes, au sein de l'Education nationale elle-même, entre les acteurs (par exemple entre le chef d'établissement qui est soumis à des contraintes de moyens et de gestion des flux, et le COP qui a une vision au niveau de l'intérêt de l'individu, …). - La nécessité de la création d'un " espace de parole. ", notamment dans la relation entre l'école et l'entreprise. On ne fera pas l'économie d'un rapprochement entre le système scolaire et le monde économique. - Par rapport à l'EAO, il existe des enjeux différents pour les acteurs de l'Education et pour les acteurs socio-économiques ; il serait " dangereux " de masquer ces différences, par contre des logiques d'action différentes n'empêchent pas de se mettre d'accord sur un minimum qui reste à préciser. - C'est au niveau local, que ces différences peuvent être dépassées dans la construction d'une culture territoriale (voir par exemple, dans la métropole lilloise, l'investissement du patronat local dans la formation initiale et continue)

3ième question :

A votre avis, peut-on éduquer au " savoir-devenir " ? Cette troisième question a révélé des positions plus tranchées au sein de l'assistance : - Certains pensent que l'on peut éduquer à l'orientation et s'interrogent sur les acteurs à qui il revient de faire cette éducation. - D'autres pensent que l'on ne peut pas éduquer au savoir-devenir. La réalité est beaucoup plus complexe. D'autres éléments apportent un éclairage au débat : - ne pas confondre éducation et apprentissage (la première nécessite un éducateur alors que le second fait référence à un savoir acquis par l'expérience). Au lieu d'éduquer, ne faut-il pas parler d'accompagner ? (accompagner : c'est aider à analyser une situation, à savoir donner des outils et des grilles d'analyse mais c'est aussi fournir un cadre de dialogue au jeune). - s'interroger sur le modèle d'apprentissage développé dans le système éducatif français - comment éduquer un jeune quand ses repères sont fragiles ou inexistants - Ne faut-il réfléchir à la formation des acteurs de l'éducation et aux attitudes qui conduisent à annihiler la capacité d'innovation et l'esprit d'entreprise chez les jeunes ? J.-L. Mure a exprimé un point de vue personnel : on ne peut pas éduquer au savoir-devenir. Il faut être plus modeste dans les actes éducatifs, il s'agit de créer des grilles de lecture et de permettre une relation individuelle d'accompagnement qui aboutisse à un travail réflexif. Il peut exister une interaction fructueuse entre l'Education nationale et l'entreprise. Concernant la définition des équipes idéales, réalistes et minimales : - Une équipe idéale n'est pas nécessairement une équipe exhaustive - Dans ce sens il n'existe pas d'équipe idéale, car il est nécessaire de tenir compte du contexte local dans la composition des équipes : contexte économique, social, culturel ; personnalité des acteurs locaux en présence ; rivalités de pouvoir, … - Tous les acteurs n'interviennent pas aux différents stades de l'EAO (niveaux : stratégique, de mise en œuvre ou d'évaluation).

 

3ième jour
rapporteurs : bernadette.thomas@cite-sciences.fr et Philippe

L'atelier commence par un retour sur les deux dernières tables rondes (mardi après-midi et mercredi matin) pour ensuite s'interroger sur la manière et les moyens d'accompagner les équipes dans la mise en œuvre de l'orientation tout au long de la vie.

1/ A propos des tables rondes :

Dans le rapport entreprise-école, cette dernière a quelque chose à perdre de ne pas s'ouvrir suffisamment sur le monde économique et social. La région joue un rôle important dans la formation professionnelle, en particulier dans le soutien à l'enseignement professionnel (LP). La construction européenne dans le domaine de la formation et de l'orientation se fait par la mise en place de projets, de mise en réseau mais la mobilité des personnes (séjours de longue durée, stages, …) n'est pas encore très développée. Dans son propos, Alain Foret (chef d'entreprise, membre du CJD) a souligné l'importance du savoir-être dans le monde professionnel, notamment au moment du recrutement, au delà des qualifications, les savoir-être sont premiers. Les participants se sont interrogés sur l'évaluation des savoir-être. Les facteurs comportementaux sont des composantes de la compétence mais ne peuvent s'évaluer comme des savoir-faire. A qui revient-il de faire cette évaluation ? Peut-on évaluer les savoir-être ? La véritable question n'est-elle pas de savoir qualifier des compétences ? et savoir faire évoluer les qualifications en fonction des changements de la société ?. L'évaluation, dans l'Education nationale, ne se fait que sur des savoirs. La compétence, c'est forcément une reconnaissance sociale. Nous sommes là, au cœur de la dialectique individu-société. Pour traiter de cette question, on ne faire l'économie du système de valeurs dans lequel on s'inscrit. D'où l'importance de réfléchir à la construction partagée d'une culture commune.

2/ A partir des travaux en sous-groupes :

L'exercice de construction d'un dispositif d'accompagnement des équipes dans la mise en œuvre de l'orientation tout au long de la vie, a permis d'engager une réflexion sur les modalités à mettre en place en termes de formation, de communication, de pilotage et sur les outils à mettre à disposition ou à créer. - L'équipe de pilotage est un élément essentiel dans la démarche d'accompagnement du projet. - La mise en place des outils d'une évaluation permanente dès la conception du projet est fondamentale. Elle permet de faire évoluer le projet en fonction des résultats intermédiaires et de l'évaluation de la démarche. Il importe de bien préciser ce que l'on souhaite évaluer (efficience ou efficacité) pour en déterminer les critères. - Un soin particulier doit être porté à la communication interne et externe. - Il faut aussi associer les acteurs locaux en fonction du contexte afin qu'ils connaissent l'existence du projet et qu'ils puissent y apporter leur contribution.

 

Sites sur l'orientation :

http://vosdroits.service-public.fr/
droits et démarches : enseignement, orientation scolaire

http://mon.orientation.net/v2/n.pl/o/orientation/accueil
service d'aide personnalisée à l'orientation scolaire

http://www.education.gouv.fr/orient/default.htm
orientation des élèves et des étudiants, site officiel

http://www.orientations-service.com/
études, métiers, témoignages, alternance ...

http://www.onisep.fr/national/accueil/index.asp
office national d'information sur les enseignements et les professions

http://www.orientation.ac-versailles.fr/
le web de l'orientation de l'académie de Versailles

Très bon site d'un formateur (Bernard Desclaux) à consulter :
http://perso.club-internet.fr/bdesclau/

 

L'orientation tout au long de sa vie est un vaste sujet de réflexion. Il faut tenir compte des changements sociaux en général et professionnels en particulier (comme les 35 heures). Avec un temps à soi plus grand, on peut envisager d'évoluer dans son travail. Les inventions technologiques (Internet en est une majeure) "poussent" aussi à l'évolution. L'accent est mis sur la nécessité de la formation tout au long de sa vie professionnelle. Il faut à la fois donner à chacun les moyens de s'adapter aux changements du marché du travail mais aussi pouvoir bénéficier d'augmentation salariale et/ou d'un métier plus intéressant et épanouissant. Savoir bien s'orienter pour bien choisir sa voie, devient une nécessité majeure de notre société. Le travail des documentalistes au sein des établissements scolaires permet de bien guider les jeunes devant l'immense choix qui s'offre à eux. Le CDI rassemble toute une documentation officielle sur l'orientation des élèves, notamment après la classe de troisième pour le collège. Nous travaillons en étroite collaboration avec la conseillère d'orientation psychologue. Des documents " papier " sont à leur disposition des élèves (ONISEP : Les Cahiers, revue Avenirs, revue Infosup - dossiers de l'enseignement supérieur, Les fiches métiers, revue Parcours - construire son avenir, …). De plus, les professeurs ont des guides : Apprendre à s'orienter qui permettent de construire des séances de travail avec les élèves. Nous avons aussi des vidéos du CNDP : Education à l'orientation.

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