Tableau comparatif Manga/BD franco-belge

 

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MANGA

BD franco-belge

Aspect extérieur

Petit format (B6) ; N et B ; sens de lecture droite/gauche (en général)

Grand format ; couleurs ; 48p (format « canonique ») ; petits formats =  BD indépendante

Nb de volumes

rôle de l'auteur

Surtout en séries longues (jusqu'à 40 volumes ) ; « One shot » et petits nb de volumes pour le reste

Un scénariste/dessinateur  et un studio ; pas de changement d'auteur ;

adresse de l'auteur au lecteur sur la 2e de couv

Énorme production (donc déchet)

Les séries sont fréquentes mais en plus petit nombre (sauf quelques classiques) ; Changement d'auteur possible ; pas de travail en studio sauf de rares exceptions

production pas toujours exportée

Cibles

Les tranches d'âge déterminent le lectorat

qui lui-même détermine un type de manga ( cf shôjo, josei etc...)

La prépublication en magazine conforte ce principe

Evolutivité des contenus pour que le lectorat en passant à l'âge adulte continue à lire des manga

Pas de public prédéfini

Des BD pour enfants

des BD plutôt pour adultes

 

Thèmes et genres

Grande variété : SF, fantastique, amour, horreur, aventures, univers du jeu (mah-jong, go...), métiers (oenologue, boulanger, ) …..

SF, fantasy, politique, policier, thriller, historique, social....

Scénario «  fondateur »

(analyse de JM Bouissou, CERI-Sces-Po)

la faillite des adultes, la destruction du monde, le groupe de jeunes soudés par l'amitié, le genre « mecha » = robots, l'engouement pour les sciences

 

Personnages

Ceux que prisent les élèves :

Des personnages qui ont souvent des superpouvoirs

Samouraï ou combattants de toutes sortes

Pour les récits plus sociaux : dépeindre les méandres des relations entre les personnes

pour les ados : objectif = trouver sa place dans la société même quand on est timide, gaffeur, angoissé....

ambiguïté sexuelle ; utilisation du travestissement

Personnages variés autant que les techniques des scénaristes et illustrateurs qui travaillent avec eux.

 

Technique

Découpage des scènes proche du cinéma ; saisie des moments intermédiaires donc nombreuses pages

déstructuration des cases ; dessins se prolongeant parfois jusqu'à la coupe

Utilisation de « trames »

Travail en équipes donc « automatisation » partielle des tâches (trames, décors stéréotypé, …)

attention portée au graphisme du personnage et non à l'environnement

Sens du récit mais raconté en images plutôt qu'en texte

rapport étroit images/texte via les Kanji

Peu de cases donc sens de l'ellipse.

Plus de texte

Grande attention portée aux détails ; décors aussi important que le personnage (sauf dans BD satirique politique...)

priorité à l'esthétique

Produits dérivés

Nombreux ( cf tableau «  chemin d'un manga »)

Peu de produits sauf quelques « marques »

 

 

 

 

 

 

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